Le PDC de Christophe Darbellay et les Verts libéraux de Martin Bäumle, ce 8 mars, affrontent les votes fédéraux avec des chances inégales. L’initiative « famille » du PDC (52% de oui, 33% de non, sondage SSR-GFS, 30 janvier) ferait mieux que l’initiative « énergie » des Verts libéraux (29% de oui, 58% de non). Certes, les initiatives fiscales peinent toujours à triompher. Cela dit, ces deux acteurs mobilisent plus de voix que leurs électorats. En vue des élections fédérales de l’automne, ce peut être un coup de pouce
Pour les libéraux-radicaux, cet atout s’appelle-t-il Johann Schneider-Ammann ? L’abolition du cours-plancher Franc-Euro et la crainte d’une crise mettent le chef de l’Economie en pleine lumière (« Le Matin Dimanche » du 1er février). Son éloge du chômage partiel fait mouche. Sa position peut se consolider. A droite comme à gauche, cet ex-patron de l’industrie des machines garde des soutiens. Peut-être même est-il dans une situation moins rugueuse que Didier Burkhalter. Car le déblocage Suisse–Europe – voyez le voyage de la présidente Simonetta Sommaruga – reste un pari.
Aucun parti ne part à coup sûr gagnant. Des prévisions se contredisent. Voyez, pour les partis au pouvoir, l’UDC d’Ueli Maurer (26,6% des voix en 2011), les socialistes de Simonetta Sommaruga et Alain Berset (18,7%), les libéraux-radicaux de Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann (15,1%), le PDC de Doris Leuthard (12,3%), le PBD d’Eveline Widmer-Schlumpf (5,4%). Ailleurs, les Verts libéraux de Martin Bäumle seraient en meilleure forme que les Verts historiques d’Adèle Thorens (5,4% et 8,4% en 2011). Sans garantie ?
Johann Schneider-Ammann, conseiller fédéral libéral-radical, Christophe Darbellay, président du PDC et Martin Bäumle, président des Verts libéraux. Photos © Bundeskanzlei, www.parlament.ch
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