Au Conseil fédéral – qui est le plus influent ? Ce serait le Fribourgeois Alain Berset (PSS). Suivraient le Zurichois sortant Ueli Maurer (UDC), la Saint-Galloise Karin Keller-Sutter (PLR), la Bernoise Simonetta Sommaruga (PSS), la Valaisanne Viola Amherd (Centre), le Vaudois Guy Parmelin (UDC), le Tessinois Ignazio Cassis (PLR). Qui est la plus sympathique ? Ce pourrait être Viola Amherd. Viendraient ensuite Berset, Keller-Sutter, Sommaruga, Parmelin, Maurer, Cassis (sondage SSR/Sotomo). D’accord ? Pas d’accord ?
Et si le Peuple suisse élisait directement le Conseil fédéral ? Entre influence et sympathie, quel critère l’emporterait ? Berset serait dans la position la plus confortable (1er en influence, 2e en sympathie). Amherd est perçue de deux manières opposées (5e en influence, 1ère en sympathie). Maurer, c’est le contraire (2e et 6e). Keller-Sutter serait au milieu (3e dans les deux). Tout comme Sommaruga (4e dans les deux). Enfin, les moins bien classés seraient Parmelin (6e et 5e) et Cassis (7e dans les deux). Juste ? Injuste ?
Oui, mais le Peuple suisse n’élit pas directement le Conseil fédéral. Trois initiatives sont rejetées en 1900, 1942, 2013. Non, c’est le Parlement des 246. Election indirecte donc. En démocratie, c’est souvent le cas pour le chef de l’Exécutif. Aux Etats-Unis de Joe Biden, ce sont les Grands-Electeurs. Dans la Grande-Bretagne de Charles III et Rishi Sunak, le Parti gagnant et le Parlement. Dans l’Allemagne d’Olaf Scholz, le Bundestag. Il y a certes la France d’Emmanuel Macron. En 1962, sous Charles de Gaulle, elle décide d’élire le Président de la 5e République au suffrage universel direct. Instructif ?
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