Albert Rösti – pour Ueli Maurer ? Eva Herzog – pour Simonetta Sommaruga ? Le Parlement – le 7 décembre – élira-t-il l’UDC bernois et la PSS bâloise au Conseil fédéral ? Rejoindront-ils Ignazio Cassis (PLR), Alain Berset (PSS), Guy Parmelin (UDC), Viola Amherd (Centriste) et Karin Keller-Sutter (PLR) ? Pour l’équilibre des forces, rien ne devrait bouger. C’est-à-dire 2 UDC, 2 PSS, 2 PLR et 1 Centriste. Ni les Verts historiques de Balthasar Glättli, ni les Verts libéraux de Jürg Grossen n’attaquent. En revanche, on sera moins affirmatif pour les personnes élues. Surprises ?
Succession Ueli Maurer. Ici, c’est la perte d’influence de l’aile zurichoise de l’UDC qui intrigue. Maurer Zurichois, Rösti Bernois. Retour aux sources ? Car le PAB-UDC, fondé en 1917-1918, est longtemps dominé par l’aile bernoise. Entre Rudolf Minger et Adolf Ogi. Puis, l’aile zurichoise de Christoph Blocher prend le dessus. Elle entre au Conseil fédéral. Blocher, puis Ueli Maurer. Samuel Schmid et la Grisonne Eveline Widmer-Schlumpf passent au PBD. Sur le fond, ni Rösti ni le Vaudois Parmelin ne contestent la ligne Blocher. Mais leur ton rappelle mieux Adolf Ogi. Le Zurichois Hans-Ueli Vogt ? Lui pourrait prendre des voix au Centre, voire à Gauche. Attention !
Succession Simonetta Sommaruga. Là, c’est la candidature d’Elisabeth Baume-Schneider – Jurassienne aux racines alémaniques – qui dérange (« Matin Dimanche »). Car le Conseil fédéral actuel compte déjà 3 Latins sur 7. Constitution violée ? Mais ce serait offrir son premier siège au plus jeune des Cantons. Restent Eva Herzog (BS) et Evi Allemann (BE). Le groupe PSS choisit le 26. Qui parie ?
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