Elisabeth Baume-Schneider et Albert Rösti. Le Parlement élit le 7 décembre la Jurassienne et le Bernois au Conseil fédéral. 1ère Jurassienne et 15e Bernois. Sur 121. Ils y rejoignent le Fribourgeois Alain Berset, la Valaisanne Viola Amherd, le Vaudois Guy Parmelin, le Tessinois Ignazio Cassis, la Saint-Galloise Karin Keller-Sutter. C’est peut-être – avec le transfert de Moutier – le signal de l’apaisement du conflit Berne-Jura. Le pouvoir fédéral y affronte l’une des affaires les plus difficiles de la Suisse moderne.
1815. Le Congrès de Vienne attribue l’Ancien Evêché de Bâle au Canton de Berne. Alors, la Suisse est une Confédération d’Etats. L’intégration se fait moins bien avec le Jura-Nord qu’avec le Jura-Sud. Tensions. 1847. Guerre du « Sonderbund ». 1848. Etat fédéral. 1870. « Kulturkampf ». 1947. Etincelle. Le Parlement bernois refuse de confier le Département des Travaux publics au Francophone Georges Moeckli. Conflit. 1968. Le Conseil fédéral nomme la Commission confédérée des Bons Offices présidée par Max Petitpierre. 1971. Kurt Furgler est élu au Gouvernement. 1974-1975. Plébiscites. Roland Béguelin et Roger Schaffter. Canton du Jura.
Mieux ! Peuple et Cantons, en 1978, approuvent la création du nouveau Canton. Score canon. 82,3% de oui. Cantons unanimes. Entre Berne (69,6%) et Tessin (95,1%). La popularité du Canton du Jura dans l’ensemble de la Suisse est manifeste. Elle ne se démentira pas. 1996. Vellerat rejoint le Jura. 2021. Moutier. 2022. Elisabeth Baume-Schneider au Conseil fédéral. Qui s’étonne ?
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