8 mars. Giorgia Meloni – Présidente du Conseil, « Frères d’Italie », Extrême-Droite. Elly Schlein, Secrétaire du Parti démocrate, Centre-Gauche. Est-ce aujourd’hui l’Italie, parmi les grandes démocraties, la promesse du pouvoir « femmes »? D’autres la précèdent. Pour la Grande-Bretagne, Margaret Thatcher, Theresa May, Liz Truss, toutes Conservatrices. Pour l’Allemagne, Angela Merkel, Chrétienne-Démocrate. La France, elle, en est à sa 3e finaliste « femmes » pour la Présidence. Ségolène Royal, Socialiste. 2007. Marine Le Pen, Rassemblement national. 2017 et 2022. Les Etats-Unis en sont toujours à la première. Hillary Clinton, Démocrate. 2016. Centre et Droite – face à la Gauche – sont loin de faire de la figuration.
La Suisse? Elle affiche 10 premières Conseillères fédérales. 10 sur 121 depuis 1848. 10 sur 39 depuis le suffrage féminin de 1971. Dont les 7 anciennes. Elisabeth Kopp (PLR), Ruth Dreifuss (PSS), Ruth Metzler (Centre), Micheline Calmy-Rey (PSS), Doris Leuthard (Centre), Eveline Widmer-Schlumpf (PBD/Centre), Simonetta Sommaruga (PSS). Et les 3 actuelles Viola Amherd (Centre), Karin Keller-Sutter (PLR), Elisabeth Baume-Schneider (PSS). Là aussi, Gauche, Centre et Droite se partagent les honneurs. Bilan honorable? Peut faire mieux?
Car la cause des femmes connaît des hauts et des bas. Dans le monde? Retour au pouvoir des Talibans en Afghanistan. Répression de femmes en Iran. Restrictions du droit à l’avortement aux Etats-Unis. Injustices diverses en Birmanie, au Sud-Soudan, au Pakistan, au Mexique, en Colombie, ailleurs. En Suisse? Inégalités persistantes femmes-hommes. Salaires. Accès à la prévoyance professionnelles. Directions d’entreprises ou d’administration. Le 8 mars – Journée internationale des Droits de la femme – n’est pas une fête pour toutes.