Qui est influent? Le Conseiller fédéral socialiste Alain Berset – démissionnaire – continue de dominer le classement (SSR/SOTOMO). Suivraient Karin Keller-Sutter (PLR), Albert Rösti (UDC), Viola Amherd (Centre), Ignazio Cassis (PLR) et Guy Parmelin (UDC), Elisabeth Baume-Schneider (PSS). Qui est sympathique? Viola Amherd prendrait la tête. Puis, viendraient Berset, Baume-Schneider, Rösti, Keller-Sutter, Parmelin, Cassis. Ces classements sont proches de précédents pointages. Rappel. Le nouveau Parlement du 22 octobre élit le Conseil fédéral – le 13 décembre suivant. Lui seul décide.
Conseil fédéral recomposé? 58% des Suisses y seraient favorables. Les Verts historiques et libéraux – absents du Collège – y sont les plus chauds. Suivent les Socialistes et le Centre. L’UDC plutôt pas. Les Libéraux-Radicaux encore moins. L’actuelle composition date de 2015. Soit 2 UDC, 2 PLR, 1 Centriste, 2 PSS. 2 sièges pour chacun des 3 plus grands partis. 7e siège au 4e parti. Ce qui donnerait l’avantage au centre-droit et à la droite. Au moins sur le papier.
Quelle recomposition? Un siège au Conseil fédéral « pèse » 14,2%. Plus que d’autres, l’UDC aurait droit à ses deux sièges (25,6% en 2019, 27,1% selon sondage). Puis viendrait le PSS (16,8%, 17,8%). S’éloigne-t-il de la zone dangereuse? Sièges consolidés? Plus loin, arriveraient au coude à coude le PLR (15,1%, 14,6%) et Le Centre (13,8%, 14,3%). Or, l’un a 2 sièges, l’autre un seul. Injustice à corriger? Comment? Enfin, les Verts historiques (13,2%, 10,2%) et les Verts libéraux (7,8%, 8,3%). Eux resteraient assez loin du « seuil » des 14,2%. Cela dit, ils ont des talents. Le Parlement peut aller les chercher. Au cas où.