Conseil de Sécurité de l’ONU. Dès janvier, la Suisse – membre non-permanent 2023-2024 – côtoie 5 nouveaux partenaires. Corée du Sud, Algérie, Guyana, Sierra Leone, Slovénie. Restent: Japon, Equateur, Malte et Mozambique – élus avec la Suisse. Partent: Brésil, Albanie, Emirats arabes unis, Gabon, Ghana. Le Conseil de Sécurité compte 15 membres. 5 sont permanents et ont droit de veto. Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine. Soit les vainqueurs de la Guerre 1939-1945. 10 autres sont non-permanents. L’Assemblée générale les élit pour 2 ans. C’est comme ça depuis 1945.
Bilan de la Suisse? Mitigé (rtsinfo). Guerre russe en Ukraine. Hamas-Israël. Arménie-Azerbaïdjan. Obstacle à un couloir humanitaire en Syrie. La rivalité entre les 5 membres dotés du droit de veto freine l’action. L’engagement de la Suisse pour les populations civiles est mis à mal. Un conflit pétrolier menace entre Venezuela et Guyana. Des points positifs touchent des missions en Bosnie-Herzégovine et Haïti. La Suisse se bat pour le climat, pour les populations civiles. Ambassadrice à l’ONU Pascale Baeriswyl. Chef ONU Thomas Gürber. Conseiller fédéral Ignazio Cassis.
Conclusion? Le droit de veto des 5 membres permanents est en débat depuis toujours. Toutes les tentatives d’en corriger les défauts échouent. Ces 5 membres permanents disposent tous de l’arme nucléaire. L’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord aussi. Voire Israël. Peut-être l’Iran. La liste de ces 5 membres permanents paraît inamovible depuis 1945. Dur combat.