A droite. Présidents : la fusion? Brunner-Müller-Darbellay. Pfister-Gössi-Rösti.

 

Sont-ils mûrs pour la fusion ? « Ils », ce sont les démocrates-chrétiens (PDC), les libéraux-radicaux (PLR) et l’Union démocratique du centre (UDC). Voyez deux images (« Bilanz », 8-21 avril, « Blick », 11 avril). Ce sont d’abord les portraits « Smartvote » des prochains présidents Gerhard Pfister (PDC, Zoug), Petra Gössi (PLR, Schwyz) et Albert Rösti (UDC, Berne). Plus « droitiers » que « centristes », ils sont quasi-superposables. Ce sont aussi les retrouvailles jubilatoires des sortants Toni Brunner (UDC, Saint-Gall), Philipp Müller (PLR, Argovie) et Christophe Darbellay (PDC, Valais). Plus copains, ça n’existe pas.Continue reading

Parmelin, Schneider-Ammann, Leuthard. L’armée, les paysans, le loup. A droite?

 

« Virage à droite » ? Qui pousse ? Qui freine ? Voyez le Conseil fédéral. « A droite », le Vaudois Guy Parmelin adoucirait le Zurichois Ueli Maurer (entre UDC), le Neuchâtelois Didier Burkhalter le Bernois Johann Schneider-Ammann (entre libéraux-radicaux). « Au centre-gauche », l’Argovienne Doris Leuthard (PDC), la Bernoise Simonetta Sommaruga et le Fribourgeois Alain Berset (duo socialiste) auraient de la marge. A son tour, le Conseil des Etats « centriste » pourrait modérer le Conseil national « droitier ». Il y faut de la finesse.Continue reading

Nucléaire: Leuthard résiste bien. UDC: Blocher recule peu. Virage à droite?

 

Multicolore, le « virage à droite » de la politique suisse ! Voyez la sortie de l’énergie nucléaire. Le tournant annoncé en 2011 par la PDC Doris Leuthard et une majorité du Conseil fédéral continue. Le Conseil national, plus « à droite » que le précédent, ne le renverse pas. Aucune nouvelle centrale n’est lancée. Concession : il renonce à fixer une longévité maximale aux centrales existantes de Beznau (AG), Gösgen (SO) ou Leibstadt (AG). Une mise hors-service n’est imposée qu’à Mühleberg (BE) – pour 2019. La sortie du nucléaire pourrait se faire – mais en douceur.Continue reading

A droite. PDC Pfister, PLR Wasserfallen, UDC Rösti. Présidences, vents contraires.

 

4 des 7 principaux partis suisses se cherchent une présidence. De premières candidatures – affichées ou présumées – donnent des signaux contraires. Chez les démocrates-chrétiens PDC (11,6% des voix, en baisse), la possible intronisation du Zougois Gerhard Pfister étonne. Dans un parti partagé entre centre-gauche et centre-droite, il est très « à droite », proche de l’UDC. Le Grison Martin Candinas, modéré, renoncera. Christophe Darbellay, Valaisan et président sortant, est au centre. Chez les libéraux-radicaux PLR (16,4%, en hausse), le Bernois Christian Wasserfallen est cité. Comme le sortant argovien Philipp Müller, il est aussi placé « à droite ». Une Schwyzoise, Petra Gössi, est évoquée. Ce parti est fait d’un centre et d’une droite. Cela dit, la fusion de 2009 avec les libéraux renforce la droite. Alors ?Continue reading

Trio trilingue Brand-Parmelin-Gobbi? Le Tessin, les Etats, l’Europe et la droite.

61% de oui ! 26% de non ! La cote de l’élection d’un 2e UDC au Conseil fédéral, ce 9 décembre, monte (sondage « SonntagsBlick », 8 novembre). A l’UDC, l’idée grandit de présenter au Parlement un « ticket » trilingue. On y trouverait, par exemple, le Grison Heinz Brand, le Vaudois Guy Parmelin et le Tessinois Norman Gobbi (de la Lega, alliée de l’UDC). Cet ex-Conseiller national préside l’Exécutif tessinois. Très alémanique, l’UDC y prendrait des couleurs. Tentant ? Continue reading

Que vaut l’ « alliance de droite » Brunner-Müller-Darbellay? Est-ce l’alerte?

Une « alliance de droite » – entre l’UDC de Toni Brunner, les libéraux-radicaux de Philipp Müller et le PDC de Christophe Darbellay – bouscule-t-elle les équilibres suisses ? Son catalogue en 13 points fait du bruit. Il vise le renforcement de la place économique, un gel des dépenses de l’Etat, le rejet de hausses d’impôt pendant cinq ans, un frein à l’endettement de l’AVS, le refus de pénaliser l’agriculture, etc. En revanche, on y trouve peu (ou pas) de détails sur l’Europe, la libre-circulation des personnes, la sortie de l’énergie nucléaire ou encore le secret bancaire. Par ailleurs, des partis « du milieu » comme le PBD de Martin Landolt ou les Verts libéraux de Martin Bäumle ne sont pas associés. Le Parti socialiste de Christian Levrat, lui, est fâché.

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