Arbitres romands? Schnegg contre Bernasconi. Parmelin, Burkhalter, Berset.

 

Pierre Alain Schnegg l’UDC contre Roberto Bernasconi le socialiste ! Qui, le 3 avril, sera le Conseiller d’Etat romand du canton de Berne ? Qui, du coup, sera l’arbitre ? Enjeu palpitant. Car l’Exécutif sortant est « de gauche » – face à un Législatif « de droite ». Mais 2 des 3 socialistes partent (Andreas Rickenbacher et le Romand Philippe Perrenoud). La « gauche » joue donc sa survie. Le 28 février, le socialiste Christoph Ammann sauve un siège. Et, entre Schnegg et Bernasconi, l’écart est faible. 5 autres restent (Barbara Egger-Jenzer socialiste, Bernhard Pulver Vert, Beatrice Simon PBD, Hans-Jürg Käser libéral-radical, Christoph Neuhaus UDC). Suspense inouï.Continue reading

Latins en miettes. Etrangers criminels. Gothard. L’héritage Bignasca-Maspoli.

 

En miettes, la « Suisse latine » ? Le quadruple vote fédéral du 28 février – après d’autres signaux avertisseurs – fournit de nouveaux indices. Le rejet de la 2e initiative UDC contre les étrangers criminels frappe fort. Le Tessin italophone en est l’acceptant zélé. Les cantons de la Suisse alémanique « primitive » l’accompagnent (Uri, Schwyz, Obwald et Nidwald, complétés par Appenzell RI). Les fameux châteaux de Bellinzone, baptisés comme eux, n’ont jamais mieux porté leurs noms. Par contraste, les six cantons francophones figurent tous dans le camp rejetant (Genève, Vaud, Neuchâtel, Jura, Fribourg, Valais). Coupure presque totale ?Continue reading

Conseil fédéral de 7 à 9? Les déséquilibres s’aggravent. Parmelin, Cotti, Calonder.

 

Conseil fédéral à 7 ou à 9 ? Que peuple et cantons décident ! Car l’affaire coupe la Suisse en deux camps inconciliables. Ainsi, une Commission du Conseil national propose de passer de 7 à 9 sur l’infime score de 11 à 10 et 3 abstentions. Cette nouvelle composition favoriserait une meilleure représentation des régions et langues. Attention ! Il y faudra la double majorité du peuple et des cantons. Car la Constitution doit être modifiée. Obstacle ?Continue reading

Parmelin-Gobbi. Suisse romande – Suisse italienne. Inégalité tenace. Deux Gothards.

 

Le Vaudois Guy Parmelin élu. Le Tessinois Norman Gobbi battu. L’élection du Conseil fédéral se solde par un nouveau succès de la Suisse romande, par un nouvel échec de la Suisse italienne. Les francophones, avec le Neuchâtelois Didier Burkhalter et le Fribourgeois Alain Berset, y gagnent un 3e siège. C’est une rareté. Les italophones, eux, restent sans voix.Continue reading

Levrat-Darbellay. Parmelin-Nidegger. UDC latin. Chancelier PDC. Turbulence.

Tournant ? Le Fribourgeois Christian Levrat et le Valaisan Christophe Darbellay – chefs socialiste et PDC – n’excluent pas un 2e UDC au Conseil fédéral. Mais il doit être latin (« La Liberté » du 7 octobre). Le Vaudois Guy Parmelin ? Le Genevois Yves Nidegger ? Le Parlement y consentirait-il ? Tous les UDC, de Rudolf Minger à Ueli Maurer, sont alémaniques. Du coup, le duo Levrat-Darbellay n’écarterait pas un retrait de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf. Ce duo, qui invente dès 2007 le Conseil fédéral « de centre-gauche », pèse lourd.Continue reading

Francophonie et crise des langues. Levrat et Berberat. Cameron et Obama.

 

Curieux ? L’Assemblée parlementaire de la Francophonie tient session à Berne au moment le plus sensible. Christian Levrat le Fribourgeois et Didier Berberat le Neuchâtelois en sont les pilotes. Or, en Suisse même, le Concordat intercantonal HarmoS peine à s’imposer. Le pouvoir fédéral s’impatiente. L’idée de généraliser à l’école primaire deux nouvelles langues – une autre langue nationale, une langue étrangère – se heurte à des résistances. C’est surtout le cas en Suisse centrale et orientale. Certains veulent expulser le français de l’école primaire et misent sur l’anglais. Le péril paraît moins grand en Suisse romande et sur la frontière des langues. Tessin italophone et Grisons trilingues, enfin, sont hors-concours.Continue reading

Migrants: Gobbi-Lega contre Sommaruga. Tessin: Conseil fédéral à 9?

Il y a de l’aigreur entre le Tessin de Norman Gobbi et la Suisse de Simonetta Sommaruga. Gobbi – Conseiller d’Etat de la Ligue des Tessinois – propose de fermer la frontière sud. L’afflux de migrants transitant par Chiasso fait gronder. En Valais, l’UDC Oskar Freysinger tient des propos voisins. Cette aigreur Suisse-Tessin en suit d’autres (fiscalité, frontaliers, sous-enchère salariale, relations Suisse-Italie, etc). La Ligue de Norman Gobbi y bâtit ses succès. Le ton monte.Continue reading

Anglais d’abord? Patrick Aebischer n’est pas seul. Voyez l’Uni de Lausanne.

 

Anglais d’abord pour tous ? Patrick Aebischer, président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), aura-t-il le dernier mot ? Dans la querelle des langues, le Fribourgeois est l’un des premiers à souhaiter partout l’enseignement prioritaire de la langue de David Cameron et Barack Obama. D’autres langues nationales – autres que celle de la région – viendraient après. En Suisse romande, il n’est pas seul. Ainsi, l’arrivée à l’Université de Lausanne du professeur américain d’anthropologie Mark Goodale, qui doit apprendre le français, étonne (« Neue Zürcher Zeitung » du 18 mai). Son cas ne serait pas unique. La cote de l’anglais, là aussi, monte fort.Continue reading

Suisse des 4 langues: Büchi contre Ribeaud? Ils nous mettent en alerte.

Qui a raison ? Christophe Büchi dans « Mariage de raison » (Zoé, nouvelle édition, 2015) ? Ou José Ribeaud dans « La Suisse plurilingue se déglingue » (Delibreo, 2010) ? Les deux journalistes livrent des tableaux contrastés de la Suisse des quatre langues. Le premier, qui se concentre sur le face à face Alémaniques-Romands, se montre plus optimiste que le second. Mais ils nous mettent en alerte. Car plusieurs affaires créent du souci.Continue reading

Tenchio meurt à 99 ans. Héros italophone. Parlement cruel. Gare à 2015?

 

Ettore Tenchio, Grison de langue italienne et candidat malheureux au Conseil fédéral, meurt à 99 ans. C’est une victime célèbre. En 1962, le Sage Jean Bourgknecht, PDC et Fribourgeois, est très malade. Il faut le remplacer. Ettore Tenchio, président du parti, est une figure influente. Son groupe le propose comme candidat officiel. Mais le Parlement lui préfère le Valaisan Roger Bonvin. C’est un choc.Continue reading