Gare aux successions Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann ! Un nouveau « Virage à Droite » du Conseil fédéral est possible, mais pas sûr. Elections en deux temps. Octobre 2019 : le peuple choisit le Législatif. Décembre : le Législatif forme l’Exécutif. Aujourd’hui, une PDC (Leuthard ) et 2 libéraux-radicaux (Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) gouvernent avec 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin) et 2 socialistes (Alain Berset, Simonetta Sommaruga). Derniers arrivés, Parmelin et Cassis « droitisent » l’équipe. Jusqu’à quand ?Continue reading
Schneider-Ammann, Leuthard, images contraires. Femmes, le péril masculin.
Johann Schneider-Ammann comme Doris Leuthard ? Le Bernois libéral-radical – comme l’Argovienne démocrate-chrétienne – quitte le Conseil fédéral d’ici à 2019. Tout les sépare. Né en 1952, élu en 2010, Schneider-Ammann divise. Orateur inégal. Fâché avec l’Union suisse des paysans pour ses projets de libre-échange. Inquiété pour évasion fiscale dans son ex-entreprise Ammann, pour corruption au Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO). Mais son bilan est bon. Chômage faible. Industrie en forme. PLR à la hausse (16,4% en 2015). Qui s’y retrouve ?Continue reading
Europe: espoir Steinmeier. Viol: Sommaruga contre Ramadan. P26: Cornu expurgé.
Frank-Walter Steinmeier – en Suisse! Le 12e Président d’Allemagne fédérale depuis 1949, en visite d’Etat de 2 jours entre Berne et Fribourg, a un pouvoir symbolique. Mais, au moment où les relations Suisse – Union européenne somnolent, tout doit être tenté pour les relancer. Alain Berset, Président suisse 2018, fait donc bien d’essayer encore. Et puis, le socialiste Berset et le social-démocrate Steinmeier sont parents en politique. Mieux ! Comme sa Chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel, Steinmeier connaît la Suisse. On imagine mal porteur de message plus bienveillant.Continue reading
Dastis, Cassis, Falciani et les Catalans. Le Jura, le « Sonderbund » et les sécessions.
Alfonso Dastis – ministre d’Espagne ! Ignazio Cassis accueille le chef espagnol des Affaires étrangères. Visite délicate. Car Genève – et la Suisse – est lieu de passage ou d’exil de figures indépendantistes de Catalogne (ex : Carles Puigdemont, Anna Gabriel, Marta Rovira). Or, la Suisse aime peu les extraditions « politiques ». Alors ? « Echange » avec l’informaticien Hervé Falciani ? Idée écartée ? Cassis offre ses bons offices. Bastis, lui, célèbre la création du canton du Jura – mais à l’intérieur de la Suisse. Seul l’ensemble de l’Espagne, dit-il, pourrait décider de l’indépendance catalane. Gel ou dégel ?Continue reading
Burkhalter amer. Multinationales visées. UDC et PDC troublés. Signaux contraires.
Didier Burkhalter ! Ce Conseiller fédéral libéral-radical – aile « centriste » – quitte le Conseil fédéral en 2017 pour divergences au Collège. Ventes d’armes risquées (ex : Arabie saoudite). Egalité des salaires femmes-hommes freinée. Cette confession confirmerait le « virage à droite » de 2015. Aujourd’hui, 2 socialistes (Alain Berset, Simonetta Sommaruga) gouvernent avec 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin), 2 PLR (Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) et une PDC (Doris Leuthard). Mais, à 18 mois des élections fédérales 2019, d’autres signaux – parfois contraires – crépitent.Continue reading
Votes « Patrie Suisse ». No Billag, Romanche, AVS, Jura et les autres. Unions et divisions.
Les votations fédérales de type « Patrie suisse » sont-elles rassembleuses ? Souvent, oui. Le rejet de l’initiative « No Billag », le 4 mars, en fait partie (71,6% de non). 4 langues et 26 cantons sauvent le financement du service public de radio-télévision SSR, mais aussi de diffuseurs régionaux et locaux. Une enquête Voto révèle un refus de tous les âges (jeunes en tête) et de tous les partis (sauf UDC – oui 54%). Ces votes « Patrie suisse » quasi-unanimes se retrouvent, par exemple, pour le Romanche 4e langue nationale (1938), l’AVS (1947), le canton du Jura (1978) ou le Romanche langue semi-officielle (1996). Moments forts.Continue reading
« Basler Zeitung » vendue. Blocher préfère le gratuit. Tamedia prend les villes.
A quels médias le stratège UDC Christoph Blocher croit-il ? Ainsi, il cède la payante « Basler Zeitung » au groupe Tamedia pour prendre ses parts dans les gratuits « GHI » (GE), « Lausanne Cités » (VD), « Tagblatt der Stadt Zürch », « Furttaler », « Rümlanger » (ZH). En août 2017 déjà, il met la main sur une chaîne de 25 gratuits alémaniques. Bref, Blocher, politicien fortuné qui croit à la force des médias, mise plus sur le « gratuit » que sur le « payant ». Pour l’homme qui fera grandir l’UDC comme jamais (11% en 1987, 29,4% en 2015), ce nouveau cap est troublant.Continue reading
Enjeux 2019. Leuthard et le siège PDC. Si les Verts s’unissent. Le duel Gössi-Levrat.
2019 ! Les élections fédérales peuvent-elles corriger l’équilibre entre grands partis ? Les élections cantonales – Fribourg, Berne, Genève et les autres – donnent-elles des signes sûrs ? La composition du Conseil fédéral changera-t-elle encore ?Continue reading
Entre Maudet et Barthassat. « Milieu » et gauche en forme. 2019 en cible.
Genève comme les autres ? Presque. Le « milieu » et la gauche avancent. Parlement : les gagnants sont libéraux-radicaux (28 sur 100, +4), socialistes (17, +2), Verts (15, +5), mais aussi PDC (12, +1). Perdants ? Les « populistes » MCG (11, -9), UDC (8, -3) et « Genève en Marche » d’Eric Stauffer (sous le quorum). « Ensemble à Gauche » se maintient (à 9). Gouvernement : Pierre Maudet (PLR) est élu au 1er tour. Suivent 4 sortants (MCG Mauro Poggia, PDC Serge Dal Busco, Vert Antonio Hodgers, PSS Anne Emery-Torracinta, parfois contestée) et 2 nouveaux (PSS Thierry Apothéloz, PLR Nathalie Fontanet). Mais Sandrine Salerno (PSS nouvelle, 8e) et Luc Barthassat (PDC sortant, 9e) ne sont pas loin. Poggia fait donc mieux que son MCG, Barthassat, moins bien que son PDC. Vérifions le 6 mai.Continue reading
Assad avec Poutine. Trump, May et Macron sans Merkel. OTAN divisée. Cassis, Parmelin, désescalade.
Un choc de grandes puissances, en Syrie, crépite. Les Etats-Unis de Donald Trump, la Grande-Bretagne de Theresa May et la France d’Emmanuel Macron veulent punir le régime de Bachar El Assad pour une attaque chimique présumée. Oui, mais sans l’Allemagne d’Angela Merkel. OTAN divisée ? C’est la Russie de Vladimir Poutine, alliée du chef syrien, que les Occidentaux trouvent en face d’eux. Depuis la crise des missiles de Cuba en 1962 entre les Etats-Unis de Kennedy et l’URSS de Krouchtchev, on a rarement vu ça. Continue reading