Marina Carobbio et tout le Tessin, dans la crise de CFF Cargo, montent au front

16.03.2008

Marina Carobbio Guscetti, retenez ce nom. Cette nouvelle Conseillère nationale socialiste est l’une des figures les plus en vue dans le rude combat du peuple tessinois tout entier contre le projet de démantèlement des ateliers de CFF Cargo. Ce sont quasiment tous les partis et organisations du canton qui font bloc avec elle pour faire échec aux plans de la direction générale des CFF. On retrouve là le vieux lien de la Suisse italienne avec le chemin de fer en général et l’axe du Saint-Gothard en particulier. On pourra calculer prochainement l’impact de cette résistance lors de débats au Parlement. Ils s’annoncent tendu

Elle débarque au Conseil national en juin 2007, Marina Carobbio. Elle succède alors à Franco Cavalli, socialiste et médecin comme elle, une vraie « légende » des Chambres fédérales. Elle-même est la fille de Werner Carobbio, autre figure incontournable de la gauche tessinoise et du Conseil national pendant de nombreuses années. On retrouve là l’une de ces « dynasties » qui ne sont pas rares en politique suisse. En octobre 2007, Marina Carobbio est brillamment réélue à la Chambre du peuple. Elle vient aussi d’accéder à l’une des vice-présidences du Parti socialiste suisse. Son ascension est rapide.

La crise de CFF Cargo occupe largement Marina Carobbio – comme c’est le cas pour beaucoup de responsables de sa région. La socialiste tessinoise se plonge dans d’autres dossiers « chauds » comme la santé, les personnes âgées, le développement de la science médicale, l’environnement, la politique des étrangers et des visas, et ce n’est pas tout. Marina Carobbio est une valeur qui monte.