Tiana Angelina Moser, Verte libérale, monte. La cheffe du groupe parlementaire fédéral, c’est elle. Avec Martin Bäumle, président du parti, c’est l’autre figure dominante.
Aux élections fédérales de 2011, les Verts libéraux gagnent (5,4% des voix). Depuis, ils font de bons résultats dans les cantons. Bref, les élections de 2015 se présentent bien. Tiana Angelina Moser juge trop tôt de formuler une ambition pour le Conseil fédéral. Car les Verts libéraux sont un petit groupe («Neue Zürcher Zeitung» du 19 juillet). Elle attend
Mais les Verts libéraux, en 2015, pourraient jouer les arbitres. Tiana Angelina Moser attribue provisoirement six des sept sièges du Gouvernement: deux à l’UDC (+1), deux aux socialistes, un aux libéraux-radicaux (-1), un au PDC. Pour le septième siège, elle verra les élections du Parlement. Actuellement, selon elle, les libéraux-radicaux n’ont pas droit à deux sièges, ni le PBD à un. Ce qui pèsera, ce sont des critères comme la sortie de l’énergie nucléaire.
Alors? Aujourd’hui, le Conseil fédéral compte deux libéraux-radicaux (Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann, avec 15,1% des voix en 2011), deux socialistes (Simonetta Sommaruga et Alain Berset, 18,7%), une PDC (Doris Leuthard, 12,3%), une PBD (Eveline Widmer-Schlumpf, 5,4%), un UDC (Ueli Maurer, 26,6%). Sur la sortie du nucléaire, Tiana Angelina Moser critique les libéraux-radicaux et le PBD. Mais, en 2011, quatre Conseillères fédérales auraient fait la décision (Leuthard, PDC; Widmer-Schlumpf, PBD; Sommaruga et Calmy-Rey, socialistes). Avantage à Eveline Widmer-Schlumpf sur Johann Schneider-Ammann? Mais il y a d’autres scénarios.