« Gouvernement de l’ombre »? Leuthard, Berset et le Collège en danger?

Surchargés, les 7 Conseillers fédéraux ? Si oui, consolidons leurs Secrétaires généraux ! Les Sages en décident ainsi à fin 2016 (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 5 avril). Certains en redoutent un « Gouvernement de l’ombre ». Car plusieurs Secrétaires ont des couleurs. Voyez les libéraux-radicaux Benno Bättig 艾福瑞 (Affaires étrangères) et Stefan Brupbacher (Economie, Formation). L’UDC Nathalie Falcone (Défense). Le PDC Toni Eder (Environnement, Transports). Le socialiste Matthias Ramsauer (Justice et Police). Plus les sans-parti Rahel von Känel (Finances) et Lukas Bruhin (Intérieur). Mais tous échappent aux élections du Parlement. Danger ?

C’est peut-être le scénario des 5 Secrétaires d’Etat qui se répète. On y remarque deux libéraux-radicaux (Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, Economie ; Mauro Dell’Ambrogio, Formation, Recherche), une socialiste (Pascale Baeriswyl, Affaires étrangères), deux figures moins typées (Jörg Gasser, Finances internationales ; Mario Gattiker, Migrations). 1978 : les premiers Secrétaires d’Etat arrivent. 1996 : le peuple refuse d’en créer une dizaine. Résistance ?

 

Alors ? Ces Secrétaires d’Etat entament-ils le pouvoir des Conseillers fédéraux ? Sur les grandes orientations, le Gouvernement, le Parlement et le Peuple sont le plus souvent maîtres du jeu. Le renforcement des Secrétaires généraux est du même effet. Bref, les Doris Leuthard, Alain Berset, Ueli Maurer, Didier Burkhalter, Simonetta Sommaruga, Johann Schneider-Ammann et autres Guy Parmelin ne seraient pas près de perdre la main. Qui parie ?