Ignazio Cassis – Tessinois et libéral-radical – aux Affaires étrangères ! Avant lui, Giuseppe Motta et Flavio Cotti, deux PDC, y brillent. Des libéraux-radicaux aussi, comme les Neuchâtelois Max Petitpierre et Didier Burkhalter, y sont remarqués. Les Alémaniques, eux, s’y font rares. Il faut remonter à Friedrich Traugott Wahlen (UDC) et Willy Spühler (socialiste), entre 1961 et 1969, pour en retrouver de récentes traces. Bizarre ?
Europe ! Avec Ignazio Cassis, ce lien sera-t-il chahuté ? Cassis, ferme partisan des accords bilatéraux, se méfie d’un traité institutionnel avec l’Union européenne et d’une intrusion de « juges étrangers » (ex : Cour européenne de Justice). Et il n’est pas le seul. Poussera-il le Collège plus « à droite » ? Avec un PLR citant la communiste Rosa Luxemburg (assassinée en 1919), restons prudent. Ailleurs, les sortants gardent leur bien. Doris Leuthard (PDC, Environnement, etc). Alain Berset (PSS, Intérieur). Simonetta Sommaruga (PSS, Justice et Police). Johann Schneider-Ammann (PLR, Economie, etc). Ueli Maurer (UDC, Finances). Guy Parmelin (UDC, Défense). Continuité ?
Femmes ! L’effacement d’Isabelle Moret (VD) ou de Laura Sadis (TI) choque. Les idées pour un meilleur équilibre des genres fusent. Initiative populaire ? Initiative parlementaire ? La Verte et co-présidente d’Alliance F Maya Graf y pousse. Car l’avenir est flou. La PLR Karin Keller-Sutter, recalée en 2010, serait tiède. D’autres sont suggérées. Petra Gössi (présidente PLR). Viola Amherd, Brigitte Häberli, Ruth Humbel ou Elisabeth Schneider-Schneiter (PDC). Magdalena Martullo-Blocher ou Natalie Rickli (UDC). Courage !