2018-2019. PDC avec Leuthard. PBD sans Widmer-Schlumpf. Le grand jeu.

2018 ! Qui gagne ? Qui perd ? Plusieurs cantons et villes – avec 2019 dans le viseur – élisent. Ils confirmeront, ou corrigeront, de précédentes tendances. Berne (25 mars) et Genève (15 avril) offrent deux batailles-clés. Ajoutons Fribourg (4 mars, succession de la Verte Marie Garnier), les Grisons, Glaris, Obwald, Nidwald, la Ville de Zurich (4 mars aussi). Ce qui n’est pas rien.

 

PDC et PBD – perdants tant aux élections fédérales 2015 que dans les cantons en 2016 – jouent gros. Ces partis centristes sont des « cas ». Car le PDC, avec l’Argovienne Doris Leuthard au Conseil fédéral (depuis 2006), possède une figure très médiatique. Or, il peine à en tirer avantage. Le PBD, avec Eveline Widmer-Schlumpf (2007-2015), avait aussi une bonne carte. Mais, en 2015, il n’en a pas davantage profité. Puis, la Grisonne partira. Or, Berne, Grisons et Glaris – trois cantons de 2018 – sont des places fortes du PBD (dissidence de l’UDC). Cela dit, en 2015, les autres Sages et leurs partis ne souffrent pas de pareils écarts. Ueli Maurer (en attendant Guy Parmelin, pour l’UDC). Simonetta Sommaruga et Alain Berset (pour les socialistes), Johann Schneider-Ammann et Didier Burkhalter (pour les libéraux-radicaux, Ignazio Cassis arrive en 2017). Curieux ?

 

Attention ! Les changements de cap peuvent être rapides. L’UDC d’Albert Rösti serait moins bonne en 2016 qu’en 2015. Verts historiques de Regula Rytz, socialistes de Christian Levrat et Verts libéraux de Jürg Grossen feraient mieux. Plus constants seraient les libéraux-radicaux de Petra Gössi (à la hausse), le PDC de Gerhard Pfister et le PBD de Martin Landolt (à la baisse). Vérifions.