UDC Rösti – au Grütli. Europe et climat – batailles. 20 octobre – ne pas perdre.

Albert Rösti ! Le président de l’UDC ne veut pas perdre les élections fédérales 2019. Pour se donner des forces, il fait avec une vingtaine de journalistes le voyage de la prairie du Grütli. Europe : il combat l’accord-cadre avec l’Union européenne. Il en va de l’indépendance de la Suisse, de sa démocratie directe. Climat : il refuse taxes et interdictions. Il en redoute une croissance des importations, une hausse de CO2. Il préfère soutenir les petites et moyennes entreprises. Les élections sont fixées au 20 octobre (Parlement) et au 11 décembre (Gouvernement). Passions.

 

Curieux ? L’UDC, aux élections 2015, fait 29,4% des voix. Un record. Suivent le PSS (18,8%), le PLR (16,4%), le PDC (11,6%), les Verts historiques et libéraux (7,1%, 4,6%), le PBD (4,1%). Les Conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin – 2 sur 7 – sont élus. Mais, depuis, cantons et sondages inquiètent. Le climat ? Le débat tournerait au profit des Verts. L’Europe ? Il virerait à l’avantage de l’UDC. L’accord-cadre souffre. Dans l’Union européenne, l’équipe sortante de Jean-Claude Juncker refuse de renégocier. Bref, l’UDC serait mieux en selle sur l’Europe que sur le climat. A vérifier ?

 

Le monde ? L’Américain Donald Trump, le Britannique Boris Johnson et les divisions européennes sont de bonnes nouvelles pour l’UDC. Le Français Emmanuel Macron ? L’Allemande Angela Merkel ? La nouvelle Commission européenne d’Ursula von der Leyen (dès le 1er novembre) ? Il faudra voir. Quant au Russe Vladimir Poutine, au Chinois Xi Jinping et à d’autres, ils sont d’une catégorie différente. Mais, là non plus, l’UDC d’Albert Rösti ne serait pas perdante.