« Brexit » – Jour J. La Grande-Bretagne de Boris Johnson sort de l’Union européenne. Entrée en 1973. Vote en 2016. Sortie en 2020. C’est une « première » – depuis 1951/1957 – pour l’intégration de l’Europe. Un succès aussi pour la conception de Winston Churchill. En 1946, l’un des vainqueurs de la Guerre plaide en Suisse pour l’unité de l’Europe – sans sa Grande-Bretagne. Entre l’Europe et le « Grand Large », dit-il, elle choisira toujours le « Grand Large ». Soit : l’Empire (bientôt libéré), le Commonwealth et les Etats-Unis. C’est le modèle Churchill/Johnson.
Mieux ! En Suisse, le « Brexit » est une victoire du stratège UDC Christoph Blocher. Refus de l’Espace économique européen en 1992. Acceptation de l’initiative UDC contre l’immigration de 2014. Retrait de la demande d’adhésion à l’Union en 2016. Grande-Bretagne et Suisse se retrouvent dans des positions proches. En 1960, toutes deux lancent l’AELE (Norvège, Islande, Liechtenstein, Suisse, aujourd’hui). Le Royaume-Uni y reviendra-t-il ? Prochain test : ce 17 mai, la Suisse tranche de l’initiative UDC contre la libre-circulation des personnes. Chaud.
Coronavirus – urgence internationale. A Genève, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lancée en 1948, mobilise. En Berne fédérale, les Affaires étrangères, la Santé publique et d’autres agissent. L’OMS? Blocher et les siens refusent certes le FMI et la Banque mondiale (adhésion suisse 1992), le Partenariat pour la Paix avec l’OTAN (1996), des coopérations militaires avec l’étranger (2001), l’ONU (2002). Mais l’OMS ?