Femmes « de gauche » et « de droite ». Parlement de juin. Appel Coronavirus.

Appel des femmes ! Une soixantaine d’organisations féminines adresse une lettre ouverte au Parlement. Session des 2-19 juin. Les femmes, exigent-elles, ne doivent pas payer pour le Coronavirus (rts). Ce qu’elles veulent ? Un meilleur accès aux fonctions dirigeantes. L’égalité des salaires. Des perspectives professionnelles. Moins de violences. Un appui aux migrantes. On y trouve des collectifs de la Grève des femmes. Mais aussi des femmes cadres et dirigeantes (BPW, PLR Claudine Esseiva présidente). Eventail large.

 

La force de frappe politique des femmes se consolide. 84 sur 200 au Conseil national. 12 sur 46 au Conseil des Etats. 3 sur 7 au Conseil fédéral. Simonetta Sommaruga (PSS), Viola Amherd (PDC) et Karin Keller-Sutter (PLR) y gouvernent avec Guy Parmelin (UDC), Ueli Maurer (UDC), Alain Berset (PSS) et Ignazio Cassis (PLR). C’est leur meilleur score depuis 2010-2011 (4 sur 7). 9 Conseillères fédérales sur 119 Sages siègent depuis 1848 (9 sur 37 depuis 1971). Les 6 premières s’appellent Elisabeth Kopp (PLR), Ruth Dreifuss (PSS), Ruth Metzler (PDC), Micheline Calmy-Rey (PSS), Doris Leuthard (PDC), Eveline Widmer-Schlumpf (UDC-PBD). Ce qui n’est pas rien.

 

Sûr : la marge de progression des femmes – en politique, mais pas seulement – reste vaste. La crise remet en lumière leur forte présence dans des secteurs comme la Santé. Certains progrès ne suffisent pas. Salaires. Fonctions dirigeantes. Etc. La jonction entre femmes « de gauche » et « de droite » y est impérative. Les premières y paraissent mieux mobilisées que les secondes. L’appel au Parlement semble d’ailleurs marquer un plus. Le succès est aussi à ce prix.