Conseil fédéral – putsch? Conjurés et défaitistes. Guisan au Grütli. Années dangers. 2020.

Putsch contre le Conseil fédéral ? 1940. L’Allemagne d’Hitler défait l’armée française. Avec l’Italie de Mussolini, la Suisse est presque entièrement encerclée. 25 juin. Le président Marcel Pilet-Golaz tient à la radio un discours jugé défaitiste. 21 juillet. 18 officiers conjurés se réunissent à Lucerne. Max Waibel, Alfred Ernst, August Lindt et d’autres. Occupation du Palais fédéral ? Arrestation des Conseillers fédéraux ? 25 juillet – coup de théâtre. Le général Henri Guisan réunit les officiers au Grütli et proclame la résistance. Certains conjurés seront inquiétés. Plus tard, on leur reconnaîtra des intentions honorables (« Neue Zürcher Zeitung »). Alors ?

 

Question ! Le Conseil fédéral de juin-juillet 1940 est-il faible ? Pilet-Golaz (PLR) gouverne alors avec trois autres PLR (Johannes Baumann, Hermann Obrecht, Ernst Wetter), deux PDC (Philipp Etter, Enrico Celio) et un UDC (Rudolf Minger). En même temps, l’image de Guisan grandit. D’autres Sages suivent. Walther Stampfli (PLR). Eduard von Steiger (UDC). Karl Kobelt (PLR). Ernst Nobs (1er PSS). Max Petitpierre (PLR). Plusieurs sont tout – sauf négligeables.

 

A qui comparer ? Les années de fondation 1847, 1848 et suivantes sont troublées (« Sonderbund », menaces étrangères, affaire de Neuchâtel). Mais les premiers Conseillers fédéraux ont du cran. Et le général Guillaume-Henri Dufour rassemble. Le Collège de la 1ère Guerre mondiale a ses fragilités. Germanophilie ? Arthur Hoffmann, impliqué dans une paix séparée Allemagne-Russie, décroche en 1917 (Gustave Ador élu). L’équipe 2020 du Coronavirus ? Ni Alain Berset, ni Guy Parmelin, ni aucun autre, ne fléchissent. Qui encore ?