Sommaruga en Ukraine. Crimée et Donbass. « Marches » de Poutine. Risque de guerre.

Ukraine-Russie ! La présidente Simonetta Sommaruga fait un voyage à haut risque dans l’Ukraine de Volodymyr Zelenski. En Europe 2020, c’est la région la plus menacée par une « guerre chaude ». Les pommes de discorde avec la Russie voisine de Vladimir Poutine sont sources de conflits durables. Voyez plutôt.

 

Donbass. Cette région de l’Est de l’Ukraine est convoitée par des séparatistes pro-russes. On y compte plus de 13.000 victimes. La présidente Sommaruga s’y rend. Crimée. Son annexion par la Russie en 2014 n’est reconnue ni par la Suisse, ni par le droit international. Destin troublant. 1954. L’Ukrainien Nikita Khrouchtchev – alors maître de l’URSS – transfert la Crimée de la Russie à l’Ukraine. 1991. L’URSS est dissoute. 2014. La Russie de Poutine revient. 2014, c’est aussi la présidence suisse – sous Didier Burkhalter – de l’OSCE (Sécurité et Coopération en Europe). Ce périple de la présidente Sommaruga s’accompagne d’aide humanitaire, d’accords économiques, de contacts avec des ministres et la société civile, de lutte contre la corruption (« rtsinfo », « Le Temps »). Du sérieux.

 

Vrai : la PSS Simonetta Sommaruga ne craint pas de se rendre sur les « marches » de la Russie de Vladimir Poutine. Avec les Etats-Unis de Donald Trump, la Chine de Xi Jinping et quelques autres, elle fait partie des « grands » de 2020. Il y faut du cran. La présidente prend ses précautions. Les positions de la Suisse sur le contentieux Ukraine-Russie, rappelle-t-elle, sont connues à Kiev comme à Moscou. En 2019, d’ailleurs, l’UDC Ueli Maurer – alors président – était chez Vladimir Poutine. Que dire de plus ?