2021. Trois UDC au sommet. Guy Parmelin, la pandémie et l’accord-cadre.

Attention ! Trois UDC pourraient présider la Suisse 2021. Le Vaudois Guy Parmelin – le Conseil fédéral et la Confédération (dès le 1erjanvier). Le Bernois Andreas Aebi le Conseil national et le Schwyzois Alex Kuprecht le Conseil des Etats (dès le 30 novembre). C’est une rareté (« NZZ »). En 1997, on repère bien les PDC Arnold Koller (AI), Judith Stamm (LU) et Edouard Delalay (VS). En 2015, les PSS Simonetta Sommaruga (BE), Stéphane Rossini (VS) et Claude Hêche (JU). En 2016, les PLR Johann Schneider-Ammann (BE), Christa Markwalder (BE) et Raphaël Comte (NE). Il faut chercher.

 

Coronavirus ? Cette triple présidence UDC devrait coïncider avec la poursuite du combat acharné contre la pandémie. Le pouvoir central se renforce. Le Conseil fédéral, même quand il rend des attributions aux cantons, est omniprésent. Or, l’UDC est le plus réservé des grands partis. Le Zurichois Ueli Maurer le fera savoir. Son collègue vaudois Guy Parmelin moins. Or, c’est Parmelin qui présidera. Et certains lui prêtent une modération bienvenue. Juste?

 

Suisse-Europe ? Ce triple règne UDC pourrait aussi accompagner un débat torride sur l’accord-cadre. Or, l’UDC en est l’adversaire résolu. Pour le président Guy Parmelin, plus encore que pour Ueli Maurer, la tâche s’annonce délicate. Vrai : les autres ne sont pas des inconditionnels. Le PSS émet de sérieuses objections sociales (ex : salaires). PLR et PDC ne seraient pas très unis. Courage ?