Biden-Poutine le 16 juin à Genève. Signé Cassis et Parmelin. Suisse seule? Bah!

Joe Biden et Vladimir Poutine le 16 juin à Genève. L’Américain et le Russe. La Suisse de Guy Parmelin et Ignazio Cassis signe là un joli coup. Il rappelle le Sommet de 1985 entre Ronald Reagan et Mickaïl Gorbatchev. Arbitre Kurt Furgler. Les équilibres ont-ils changé ? Les Etats-Unis sont toujours première puissance mondiale. La Russie, tout en perdant l’Union soviétique, reste une rivale stratégique de taille. Ce qui bouge, c’est la montée de la Chine de Xi Jinping. Son absence, entre Biden et Poutine, sera remarquée. Mais quoi ?

 

Vrai : la Suisse de Guy Parmelin et Ignazio Cassis n’est pas si seule que cela. Son pouvoir d’attraction, dès qu’il s’agit de promotion de la paix, reste vigoureux. Le siège européen des Nations Unies, à Genève, y est pour beaucoup. Même son adhésion de 1996 au Partenariat pour la Paix de l’OTAN – sous Adolf Ogi et Flavio Cotti – ne semble pas lui nuire. Mieux ! La composition multicolore du Conseil fédéral 2021 pourrait être une garantie de climat apaisé. UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer. PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter. Centriste Viola Amherd. PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset. Chapeau ?

 

Guy Parmelin ! Ignazio Cassis ! Deux des vrais gagnants du Sommet Biden-Poutine, ce sont eux. Le Vaudois – après le difficile face-à-face de Bruxelles avec Ursula von der Leyen – y confirme une Présidence ferme. Le Tessinois, parfois durement malmené sur l’Europe et d’autres thèmes, monte d’un cran. Surprises ?