Suisse au Conseil de Sécurité. L’Ukraine. L’affaire Tang Jitian. Le risque et la logique.

Que fera la Suisse au Conseil de Sécurité ? Soit dans l’organe le plus puissant de l’ONU ? Elle est candidate à l’un des 10 sièges non permanents. Décision en juin. Pour 2023-2024. Elle sera en contact direct avec ses 5 membres permanents. Etats-Unis de Joe Biden. Russie de Vladimir Poutine. Chine de Xi Jinping. Grande-Bretagne de Boris Johnson. France d’Emmanuel Macron. La paix mondiale tient en partie à eux. Aux trois premiers d’abord ? Chaque vote, chaque intervention de la Suisse y sera scruté. On approche.

 

Attention ! La paix mondiale se fragilise à nouveau. Tensions aux frontières de l’Ukraine. Le bras de fer entre la Russie, les Etats-Unis et l’OTAN continue. Le Russe Sergueï Lavrov somme le Suisse Ignazio Cassis de se prononcer. Chine-Taiwan. Le contentieux peut à tout moment tourner à la guerre. Il ne laisse pas les Etats-Unis et leurs alliés indifférents. Droits humains. La situation empire en Russie et en Chine. Poutine et Xi profitent des Jeux de Pékin pour célébrer leurs affinités. Le sort de l’avocat chinois Tang Jitian et d’autres troubles mettent à mal la relation Suisse-Chine. Enfin, Etats-Unis, Grande-Bretagne et France, démocraties historiques, ont leurs soucis.

 

Suisse neutre – quel défi ? Cette neutralité évolue depuis le Congrès de Vienne de 1815. Aujourd’hui, elle penche plus du côté américain, britannique et français que du côté russe ou chinois. Mais la Suisse reste un lieu où les ennemis se parlent. Genève internationale. 1985. Reagan-Gorbatchev. 2002. Adhésion à l’ONU. 2010-2011. Joseph Deiss, président de l’Assemblée générale. 2021. Biden-Poutine. Alors ? Conseil de Sécurité – suite risquée ? Ou logique ?