Sanctions contre Poutine? Bonnes cibles. Cassis et sa conférence. Arme nucléaire.

Sanctions plus dures – contre Vladimir Poutine ? La Suisse d’Ignazio Cassis – dans la guerre Ukraine-Russie – doit-elle taper plus fort ? Or, le Conseil fédéral reprend la « liste noire » des personnes et entités de l’Union européenne (UE). Elles ne pourront plus entrer en Suisse. Ni y ouvrir des comptes. Banques. Assurances. Intermèdes financiers. En plus, les relations d’affaires existantes doivent être annoncées au Secrétariat d’Etat à l’Economie. A vérifier : la présence sur cette liste de Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov. Enfin, la Suisse est prête à accueillir des réfugiés. Tel est, jusqu’à présent, le message d’Ignazio Cassis, Guy Parmelin, Karin Keller-Sutter et du Collège (ats, afp, rtsinfo). Aller au-delà ?

 

Attention ! La Suisse d’Ignazio Cassis, en même temps, offre ses bons offices (« SonntagsZeizung »). Projet d’une conférence de la paix à Genève. Cassis est en contact avec le Russe Lavrov et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il s’agit de maintenir ouvert un canal avec toutes les parties. Les Russes Poutine et Lavrov compris. Tout comme les Américains Joe Biden et Antony Blinken. Mieux vaut donc bien cibler les sanctions.

 

Que pensent les Suisses ? Voyez ce sondage « Link » (« SonntagsBlick »). Oui à la reprise de sanctions de l’UE et des Etats-Unis (51,6% de oui contre 24,4% de non). Oui à une médiation suisse (65,7% contre 15,3%). Oui à la candidature suisse au Conseil de Sécurité de l’ONU (48,9% contre 27,9%). Oui à des réfugiés en quête de protection (72,5% contre 13,7%). Cela dit, le climat sur le champ de bataille est moins encourageant. Poutine parle d’arme nucléaire. Bluff? Une prochaine séance du Conseil fédéral en dira plus.