Daniel Brélaz. L’un des pères des Verts suisses, né en 1950, quitte la scène. 1971. Les débuts de l’écologie politique se situent à Neuchâtel. Le Mouvement populaire pour l’Environnement (MPE) y combat un projet d’autoroute. Puis, l’écologie politique s’étend. 1979. Le Vaudois Daniel Brélaz – enseignant et mathématicien – est élu au Conseil national. C’est une première. A partir de là, Brélaz siège sans discontinuer à plusieurs échelons. Exécutif de Lausanne. Syndic. Retours au Conseil national. Omniprésent.
Les Verts grandissent. 1983. Le Parti écologiste suisse est fondé. Daniel Brélaz est de la partie. Laurent Rebeaud en est un autre acteur (1947-2015). Lui sera président et Conseiller national pour Genève. 2004-2007. Scission. Les Verts libéraux se séparent des Verts historiques. Martin Bäumle et Verena Diener en sont deux figures influentes. Plus centristes ? Moins à gauche ? Aux élections fédérales 2019, les Verts historiques et les Verts libéraux sont les seuls gagnants. 13,2% et 7,8% des voix. Mieux ! Entre 2019 et 2022, lors d’élections cantonales, ils seraient les seuls à progresser encore. Ils visent le Conseil fédéral. Balthasar Glättli et Jürg Grossen président. Brélaz ? Lui restera chez les Verts historiques.
Sûr : Daniel Brélaz et les Verts marquent la politique suisse depuis quasiment un demi-siècle. Ils se heurtent à des résistances. Car l’ascension à droite de l’UDC remodelée par Christoph Blocher est peut-être encore plus spectaculaire. Au pire, ces forces montantes s’annulent-elles ? Qu’en disent socialistes, centristes ou libéraux-radicaux ? Hum ?