Ukraine. Macron et les troupes au sol. Suède. Mark Rutte. Le cas Suisse.

Ecoutez Emmanuel Macron. L’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine – affirme le Président français – ne peut être exclu. Mais il n’y a pas consensus. La livraison de missiles, elle, est à l’étude. Macron est-il le seul à aller aussi loin? Or, la France – avec les Etats-Unis et la Grande Bretagne – est l’une des trois détentrices de l’arme nucléaire de l’OTAN. Hors-OTAN, on découvre la Russie de Vladimir Poutine. Elle en brandit la menace dès son attaque contre l’Ukraine. Les autres sont la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord – menaçante elle aussi. Israël peut-être. Voire l’Iran un jour. Russie et Etats-Unis posséderaient les arsenaux les plus imposants.

Ces « petites phrases » d’Emmanuel Macron sont prononcées à un moment-clé. En Ukraine, les troupes russes de Poutine seraient à l’offensive. Leur victoire n’est plus écartée. En face, les livraisons d’armes et de munitions occidentales à l’Ukraine suivraient tardivement. Aux Etats-Unis, l’opposition républicaine est sur le frein. En même temps, l’OTAN se renforce. Finlande, 31e membre. Suède, 32e. Objections turque et hongroise levées. Néerlandais Mark Rutte pressenti comme Secrétaire général. Etats-Unis de Joe Biden – pivot central.

Que dit la Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis? Elle se bat pour une Conférence de la paix. La Russie de Poutine – l’agresseur – refuse. Car la Suisse ne serait plus neutre. Sa participation aux sanctions. Son adhésion au Partenariat pour la Paix de l’OTAN. Son souhait de renforcer ce lien. Mais, en même temps, la Suisse ne livre pas d’armes à l’Ukraine. Equilibre délicat?