Ukraine au Bürgenstock. 160 invités. Pression russe. Novembre américain.

Paix en Ukraine. La Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis passe à l’action. Plus de 160 invitations. Conférence des 15 et 16 juin au Bürgenstock – Suisse centrale. Invités – pays du G7, du G20, des BRICS, de l’Union européenne, de tous les continents. ONU. OSCE, Conseil de l’Europe. Vatican, Patriarche oecuménique de Constantinople. Président ukrainien Volodymyr Zelensky. La Russie de Vladimir Poutine n’est pas invitée – pour le moment. Elle se dit pas intéressée. Elle conteste aussi la compétence de la Suisse. Or, le pays agresseur de l’Ukraine, c’est la Russie de Poutine. Viola Amherd et Ignazio Cassis jugent indispensable de l’impliquer. Droit international. Charte de l’ONU.

Trop tôt? Trop tard? Les informations récentes du front donneraient l’avantage aux troupes russes de Poutine. L’effet des nouvelles armes promises par les Etats-Unis, l’Europe et leurs alliés est encore incertain. Les élections américaines du 5 novembre sont une source d’inquiétude. Réélection du Démocrate Joe Biden? Retour du Républicain Donald Trump? Le second est jugé par beaucoup comme complaisant à l’égard de Poutine. Alerte.

Impartiale, la Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis? Sa neutralité, dès le début du conflit en 2022, penche-t-elle? Certes, elle condamne l’agression russe. Elle se rallie à des sanctions de l’Union européenne. Elle participe au Partenariat pour la Paix de l’OTAN et souhaite resserrer ce lien. Mais la Suisse refuse, aussi, de livrer des armes et des munitions. Elle ne se joint pas au G7 pour l’application de sanctions. Equilibre?