Europe, attention ! La Suisse d’Alain Berset et l’Union européenne de Jean-Claude Juncker sont guettés par un « non-accord ». Le refus de grands syndicats – Union syndicale de Paul Rechsteiner, « Travail.Suisse » d’Adrian Wüthrich – de parler protection des salaires avec le Conseiller fédéral PLR Johann Schneider-Ammann avertit. Peut-être annonce-t-il un blocage sur tout – accord-cadre, libre-circulation, mesures d’accompagnement, aides publiques, par exemple. Car c’est le gros de la gauche classique, jusqu’ici pro-Europe, qui changerait de camp. Combinée avec les isolationnistes de Christoph Blocher, elle laisserait peu de place à une issue pacifiée.
Et puis, la gauche classique – socialistes de Christian Levrat, Verts de Regula Rytz, etc – ne peut pas se permettre de perdre les élections 2019. En 2015, leurs scores sont mitigés. Depuis, les élections cantonales seraient rassurantes. Mais guère plus. Au centre, le PDC de Gerhard Pfister et le PBD de Martin Landolt font moins bien que les Verts libéraux de Jürg Grossen. A droite, l’UDC d’Albert Rösti est inégale, mais les libéraux-radicaux PLR de Petra Gössi avancent. PLR ? Les ministres Ignazio Cassis et Johann Schneider-Ammann – partisans d’un dialogue avec l’Europe sur les salaires et le reste – le sont aussi. Piquant ?
Gros souci : l’Union européenne de Jean-Claude Juncker est à la peine. Les négociations « Brexit » avec le Royaume-Uni de Theresa May sont menacées. En Italie, en Europe de l’Est, certains dirigeants inquiètent (migration, Etat de droit, etc). Pour le lien Suisse-Europe, quel présage ? Pour Alain Berset et son Collège, quel défi ?
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Europe, attention ! La Suisse d’Alain Berset et l’Union européenne de Jean-Claude Juncker sont guettés par un « non-accord ». Le refus de grands syndicats – Union syndicale de Paul Rechsteiner, « Travail.Suisse » d’Adrian Wüthrich – de parler protection des salaires avec le Conseiller fédéral PLR Johann Schneider-Ammann avertit. Peut-être annonce-t-il un blocage sur tout – accord-cadre, libre-circulation, mesures d’accompagnement, aides publiques, par exemple. Car c’est le gros de la gauche classique, jusqu’ici pro-Europe, qui changerait de camp. Combinée avec les isolationnistes de Christoph Blocher, elle laisserait peu de place à une issue pacifiée.
Et puis, la gauche classique – socialistes de Christian Levrat, Verts de Regula Rytz, etc – ne peut pas se permettre de perdre les élections 2019. En 2015, leurs scores sont mitigés. Depuis, les élections cantonales seraient rassurantes. Mais guère plus. Au centre, le PDC de Gerhard Pfister et le PBD de Martin Landolt font moins bien que les Verts libéraux de Jürg Grossen. A droite, l’UDC d’Albert Rösti est inégale, mais les libéraux-radicaux PLR de Petra Gössi avancent. PLR ? Les ministres Ignazio Cassis et Johann Schneider-Ammann – partisans d’un dialogue avec l’Europe sur les salaires et le reste – le sont aussi. Piquant ?
Gros souci : l’Union européenne de Jean-Claude Juncker est à la peine. Les négociations « Brexit » avec le Royaume-Uni de Theresa May sont menacées. En Italie, en Europe de l’Est, certains dirigeants inquiètent (migration, Etat de droit, etc). Pour le lien Suisse-Europe, quel présage ? Pour Alain Berset et son Collège, quel défi ?
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