L’arc lémanique se mobilise pour Maillard. Mais Berset est un rival redoutable
Catégorie : Conseil fédéral
Schneider-Ammann menacé? Widmer-Schlumpf sauvée? Quelques voix suffisent.
Gardons Eveline Widmer-Schlumpf, unique Conseillère fédérale du Parti bourgeois démocratique (PBD) ! Ecartons Johann Schneider-Ammann, l’un des deux magistrats du Parti libéral-radical (PLR) ! Des socialistes y seraient prêts. On attribuerait le siège libre à l’UDC. Tel est l’un des scénarios pour l’élection, le 14 décembre, du Gouvernement par le Parlement («Le Matin Dimanche», «SonntagsZeitung», «SonntagsBlick», «Der Sonntag», 11.9)
Réélus? Widmer-Schlumpf occupe mieux le terrain que Schneider-Ammann
Johann Schneider-Ammann – ministre libéral-radical (PLR) de l’Economie – joue-t-il sur la lutte contre le franc fort sa réélection au Conseil fédéral ? Car certains reprochent au Bernois ses hésitations
Christian Levrat veut pouvoir virer des ministres. Samuel Schmid, lui, compte ses amis
05.08.2008
Christian Levrat – président du Parti socialiste suisse – propose une procédure de destitution pour les Conseillers fédéraux en place. Le Fribourgeois songe aux magistrats qui négligent grossièrement leurs fonctions. Il assure ne pas viser le ministre de la Défense Samuel Schmid, empêtré dans l’affaire du chef démissionnaire de l’armée Roland Nef. Les Verts et l’UDC si. Mais Toni Brunner, président de l’UDC, a une autre idée. Il n’élira Samuel Schmid ni à la vice-présidence du Conseil fédéral pour 2009, ni à la présidence pour 2010
Didier Burkhalter ne veut pas faire taire le Conseil fédéral. Et il pourrait y entrer
18.05.2008
Didier Burkhalter – radical neuchâtelois – ne veut pas faire taire le Conseil fédéral lors de campagnes de votations. Il combat donc l’initiative du 1er juin « Souveraineté du peuple sans propagande gouvernementale » lancée par des gens proches de l’UDC. Si cette initiative était acceptée, seules survivraient la brochure « Explications du Conseil fédéral » et une brève adresse à la population par un Sage. Après la votation finale au Parlement, l’Exécutif serait quasiment réduit au silence. Il ne pourrait plus guère répliquer aux arguments contestables de certains acteurs