17.04.2008
Carla Del Ponte – figure scintillante de la lutte contre le crime – passe par un rude moment. Son livre « La chasse. Moi et les criminels de guerre » fait fureur. Cette Tessinoise combative y accuse des dirigeants du Kosovo d’avoir trempé dans un trafic d’organes prélevés sur des Serbes. Or, les preuves manqueraient. Elle reproche aussi à la Serbie, à la Russie et à la Bosnie d’avoir entravé son travail de procureure dans l’ex-Yougoslavie. Aujourd’hui ambassadrice en Argentine, elle trouble le Département fédéral des Affaires étrangères de Micheline Calmy-Rey