Carla Del Ponte, qui échappa à des attentats, fait à nouveau sursauter

17.04.2008

Carla Del Ponte – figure scintillante de la lutte contre le crime – passe par un rude moment. Son livre « La chasse. Moi et les criminels de guerre » fait fureur. Cette Tessinoise combative y accuse des dirigeants du Kosovo d’avoir trempé dans un trafic d’organes prélevés sur des Serbes. Or, les preuves manqueraient. Elle reproche aussi à la Serbie, à la Russie et à la Bosnie d’avoir entravé son travail de procureure dans l’ex-Yougoslavie. Aujourd’hui ambassadrice en Argentine, elle trouble le Département fédéral des Affaires étrangères de Micheline Calmy-Rey

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Carla del Ponte peut sourire. La "prise" de Karadzic, c’est aussi sa gloire

24.07.2008

Carla del Ponte triomphe-t-elle ? Radovan Karadzic – ancien chef des Serbes de Bosnie et l’un des derniers grands criminels de guerre présumés de l’ex-Yougoslavie – tombe dans les mains de la justice. Pendant son long règne comme procureure du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie (entre 1999 et 2007), elle le traque inlassablement. Elle se heurte à des résistances coriaces, voire à de la mauvaise volonté manifeste. Ses reproches vont aussi bien à des acteurs comme la Serbie, la Russie et la Bosnie qu’aux services américains comme la CIA (Central Intelligence Agency). Carla del Ponte quittera le Tribunal avant d’avoir mis la main sur Karadzic

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Affaire Kadhafi: Daniel Zappelli, procureur genevois, joue un rôle fascinant

Daniel Zappelli – procureur général du canton de Genève – joue un rôle fascinant dans le conflit Suisse-Libye. Le 15 juillet, la police genevoise arrête dans un palace Hannibal Kadhafi, fils du président libyen, et sa femme. Ils sont prévenus de violences sur deux domestiques – un Marocain et une Tunisienne. Une plainte est déposée. La libération du couple a lieu en échange d’une caution de 500.000 francs. Une crise sérieuse s’ensuit entre les deux pays. Le pouvoir libyen exige des excuses de la Suisse et le classement de la procédure. Mais le procureur Daniel Zappelli – qui en aurait le pouvoir – refuse un classement « politique » de l’affaire

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