Tenchio meurt à 99 ans. Héros italophone. Parlement cruel. Gare à 2015?

 

Ettore Tenchio, Grison de langue italienne et candidat malheureux au Conseil fédéral, meurt à 99 ans. C’est une victime célèbre. En 1962, le Sage Jean Bourgknecht, PDC et Fribourgeois, est très malade. Il faut le remplacer. Ettore Tenchio, président du parti, est une figure influente. Son groupe le propose comme candidat officiel. Mais le Parlement lui préfère le Valaisan Roger Bonvin. C’est un choc.Continue reading

Martin Candinas, un espoir. Pierre Weiss, une vision. Atouts PDC et PLR.

 

Martin Candinas ! L’homme qui relancera le Parti démocrate-chrétien (PDC), est-ce lui ? Au Parlement fédéral, ce Romanche grison rayonne. Avec lui, le congé-paternité perce. Deux semaines y seraient financées par les allocations pour perte de gain (« Le Temps » du 25 avril). Une commission fonce. Attention ! Les projets de politique familiale peinent à gagner (succès du congé-maternité en 2004, des allocations familiales en 2006). Pour relancer le PDC aussi, c’est dur. Charismatiques, Doris Leuthard et Christophe Darbellay n’y suffisent pas toujours. Martin Candinas, c’est un espoir.Continue reading

Aimés, Sommaruga, Burkhalter et Cie. Heureux, le peuple. Mais gare au choc!

 

Curieuse, la Suisse ? Le Conseil fédéral y serait aimé comme jamais en 15 ans. La cote de confiance du Gouvernement – inchangé depuis 2012 – affiche 61 % en novembre 2014 (GFS, « Bund » et « Tages-Anzeiger » du 25 avril 2015). Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Doris Leuthard, Eveline Widmer-Schlumpf, Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann et Ueli Maurer y voisinent. Il y a là 2 socialistes, 1 PDC, 1 PBD, 2 libéraux-radicaux et 1 UDC. Mieux ! Le peuple suisse serait le plus heureux (Université de Columbia, New York, « Tribune de Genève » et « 24 Heures », 25-26 avril). Tout cela devrait pousser les Suissesses et les Suisses, aux élections fédérales 2015, à confirmer les équipes en place. Logique ?Continue reading

Arménie et Russie! Guerre, massacre ou génocide! Sommaruga en douceur?

 

Arménie – ce 24 avril : le « massacre-génocide » de 1915 par les forces de la Turquie ottomane a 100 ans. Russie – ce 9 mai : la victoire de 1945 des Alliés sur l’Allemagne nazie a 70 ans. La Suisse de Simonetta Sommaruga et Didier Burkhalter, à chaque fois, adopte un profil doux. Elle y envoie, non une Conseillère fédérale ou un Conseiller fédéral, mais un ambassadeur. Certains le regrettent. Qui a tort ?Continue reading

Elections 2015: Christian Levrat, l’espoir socialiste du centre-gauche

 

Christian Levrat ! Ses socialistes sauveront-ils la majorité de « centre-gauche » aux élections fédérales 2015 ? Daniel Bochsler et Pascal Sciarini, dans leur bilan des élections cantonales 2011-2015, laissent pensif (« Neue Zürcher Zeitung » du 22 avril, « Le Temps » du 23). Au « centre-gauche », les socialistes seraient quasi-seuls à progresser (18,7% de voix en 2011). Mais les scores récents des Verts libéraux de Martin Bäumle inquiètent (5,4% en 2011). Quant au PDC de Christophe Darbellay (12,3%), au PBD de Martin Landolt (5,4%) et aux Verts historiques d’Adèle Thorens (8,4%), ils se tasseraient. A « droite », l’UDC de Toni Brunner (26,6%) et les libéraux-radicaux de Philipp Müller (15,1%) sont en forme. Attention, danger.Continue reading

Blocher fille, Köppel, Brand? 2 UDC au Conseil fédéral? Le Parlement voudra-t-il?

Question ! L’Union démocratique du centre (UDC) de Christoph Blocher est-elle capable de conquérir – comme en 2003-2007 – un second siège au Conseil fédéral ? Trouvera-t-elle le soutien au Parlement ? Avec 26,6% de voix en 2011, l’UDC y aurait droit. Or, le Parlement ne lui donne qu’Ueli Maurer. Avec Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann, les libéraux-radicaux en ont deux. Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Doris Leuthard et Eveline Widmer-Schlumpf – 2 socialistes, 1 PDC, 1 PBD – les entourent. Cet équilibre des forces dure depuis 2007.Continue reading

Lega de Bignasca en forme. MCG de Stauffer en panne. En souci, les femmes?

 

Tessin : la Ligue des Tessinois confirme. Genève : le Mouvement Citoyens Genevois (MCG) se tasse. Ces partis « populistes » – cousins de l’UDC de Christoph Blocher – subissent des destins divergents. Des élections – cantonales au Tessin, communales à Genève – émettent des signaux variés. Mais, pour les élections fédérales 2015, ils ne démentent pas un possible virage à droite. A vérifier.Continue reading

Stéphane Garelli! La Suisse compétitive, c’est lui. Il y a des images contraires.

 

Stéphane Garelli ! L’expert de la compétitivité, c’est lui. Il est partout. Actuel professeur à l’IMD et à l’Université de Lausanne, président du conseil d’administration du journal « Le Temps », il sera directeur au Forum Economique Mondial de Davos, député libéral-radical à l’Assemblée constituante du canton de Vaud. Et ce n’est pas tout. Peu d’enseignants savent parler économie avec tant d’efficacité. Il le confirme dans « Etes-vous un tigre, un chat ou un dinosaure ? » (aux éditions Slatkine). La langue y est fluide et percutante.Continue reading

Adèle Thorens comme Martin Bäumle: Verts historiques et libéraux en danger

 

Les Verts historiques d’Adèle Thorens et les Verts libéraux de Martin Bäumle gagneront-ils, ou perdront-ils, les élections fédérales 2015 ? Le vote de Zurich, Lucerne et Bâle-Campagne sonne l’alarme. En 2011, si les Verts historiques reculent (à 8,4% des voix), les Verts libéraux, eux, avancent (à 5,4%). Mais, cette fois, les deux courants souffrent. Un tassement des Verts en général marquerait un tournant. Les Verts historiques sont situés « à gauche », les Verts libéraux « au milieu ».Continue reading

Qui fait gagner les libéraux-radicaux? Burkhalter, Schneider-Ammann ou Philipp Müller?

Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann ! Les deux Conseillers fédéraux libéraux-radicaux font-ils gagner leurs troupes à Zurich, Lucerne, Bâle-Campagne et ailleurs ? Car c’est un événement. Pour la première fois depuis 1979, le parti fondateur de la Suisse moderne pourrait vaincre aux élections fédérales 2015. Le Neuchâtelois Didier Burkhalter, tête d’affiche dans plusieurs sondages, contribue sans doute à ces succès. Mais que faut-il dire du Bernois Johann Schneider-Ammann, situé parfois en queue de classement (peut-être injustement) ? A nouveau, le rôle des Conseillers fédéraux comme « moteur électoral » laisse pensif.
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