Electricité libérée? 2002: Leuenberger perd. 2016: Leuthard freine. Rude combat.

 

Qui veut libérer le marché de l’électricité ? Le Conseil fédéral suspend une nouvelle tentative. Doris Leuthard, ministre PDC de l’Energie, gouverne. Une consultation contrastée pousse l’Exécutif à freiner. Il veut en savoir davantage sur les négociations avec l’Union européenne, sur la sortie de l’énergie nucléaire (Stratégie énergétique 2050), sur l’état du marché, sur l’approvisionnement en électricité. Seule une minorité d’acteurs s’oppose globalement à l’ouverture. Mais plusieurs exigent, par exemple, des mesures d’accompagnement pour l’énergie hydraulique et les énergies renouvelables. Exigence de taille ?Continue reading

Echec à la sortie du nucléaire? Conseil des Etats au feu. Leuthard au front.

 

Sortie de l’énergie nucléaire : échec ? Le Conseil des Etats s’y attaque. On y voit moins de pas en avant que de pas en arrière. Et d’un, l’arrêt de Mühleberg est annoncé pour 2019. Et de deux, le Conseil national le propose pour Beznau en 2029-2031 (la pression y est vive), mais accepte de prolonger Gösgen et Leibstadt. Et de trois, une Commission du Conseil des Etats suggère de ne plus fixer de dates du tout. Tout cela surgit avant les élections 2015 (Parlement le 18 octobre, Conseil fédéral le 9 décembre). Certains prédisent un virage « à droite » et pro-nucléaire. A voir.Continue reading

Hiroshima! Nagasaki! Fukushima! La trace de Graber et Leuthard.

 

6 et 9 août 1945 ! Les Etats-Unis du président Harry Truman larguent deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki au Japon. Elles sonnent la fin de la guerre. Tour à tour, l’URSS en 1949, la Grande-Bretagne en 1962, la France en 1960 et la Chine en 1964 – autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – se dotent de l’arme. 1968 : le Traité de non-prolifération marque un arrêt. Mais l’Inde, le Pakistan, la Corée du Nord et peut-être Israël le déjouent. Ce Traité se solde par un semi-échec.Continue reading

Barack Obama et Hassan Rohani: l’accord. Livia Leu et les Suisses: le fil.

Suisse-Iran ! Ce lien compte pour beaucoup dans l’accord historique sur le programme atomique iranien. Bien sûr, l’Américain Barack Obama et l’Iranien Hassan Rohani sont décisifs. Mais la Suisse, tout au long de la crise, garde le contact. 1979 : c’est la rupture entre la République islamique et les Etats-Unis de Jimmy Carter, puis de Ronald Reagan. Dès 1981 : la Suisse défend les intérêts américains en Iran – et le Pakistan les intérêts iraniens aux Etats-Unis. Ce sont des canaux précieux. Leur importance augmente avec la crise nucléaire iranienne. Les menaces de chefs islamistes contre leurs voisins, Israël en tête, ajoutent à l’urgence. Il faut faire vite.Continue reading