Didier Burkhalter! Le Neuchâtelois accomplit-il l’une des présidences de la Confédération les plus réussies? Ce libéral-radical, après sept mois, affiche une aisance remarquée
Catégorie : Pouvoir suisse
Burkhalter, Sommaruga et Cie plus souvent désavoués? Sûr: aucun n’est épargné.
Le Conseil fédéral – face au Peuple, au Parlement et à d’autres acteurs – est-il plus souvent désavoué? Sûr: aucun des sept Sages – venus de cinq partis – n’est épargné
Maurer affaibli? Widmer-Schlumpf et Schneider-Ammann consolidés?
Ueli Maurer, retirez-vous du Conseil fédéral! C’est ce que la «Weltwoche», proche de Christoph Blocher, propose à l’unique UDC du Gouvernement (édition du 22 mai)
L’UDC, remodelée par Blocher, divorce. La cassure, sur 30 ans, est béante.
Tenez-vous bien: c’est entre 1985-1990 et 2010-2014 que l’UDC – remodelée par Christoph Blocher – divorce des autres partis «bourgeois». Une enquête de Michael Hermann et Iwan Städler – fondée sur les mots d’ordre de partis lors de votations fédérales – le montre («Bund» et «Tages-Anzeiger» du 22 avril).
Trois camps en émergent. Ainsi, en 2010-2014, l’UDC est le seul grand parti à la fois «à droite» et «conservateur». Libéraux-radicaux, PBD, PDC et Verts libéraux sont aussi «à droite», mais également «progressistes-libéraux». Socialistes et Verts, eux, sont en même temps «à gauche» et «progressistes-libéraux». Mais, en 1985-1990, l’UDC voisine encore avec le PDC et les radicaux. Puis, elle s’en éloigne – vers plus de «conservatisme». La cassure, sur 30 ans, est béante