Mûrs pour le Conseil fédéral, les Verts libéraux de Martin Bäumle et Isabelle Chevalley ? Cette dissidence centriste des Verts historiques fait 5,4% de voix en 2011. Dans les cantons, elle gagne des élections. Bäumle n’exclut pas d’atteindre 7% à 8% en 2015 (« NZZ am Sonntag » du 14 septembre). Une alliance avec d’autres acteurs « du milieu » – PDC, PBD, par exemple – reste incertaine. Sur l’environnement ou l’énergie, Bäumle les juge trop timides
Catégorie : Environnement
Fâchés, les Verts libéraux et les libéraux-radicaux? Menacé, Schneider-Ammann?
Une fâcherie écologique entre les Verts libéraux de Martin Bäumle et les libéraux-radicaux de Philipp Müller menace-t-elle, en 2015, le libéral-radical Johann Schneider-Ammann au Conseil fédéral
Virage écolo des libéraux-radicaux: Burkhalter et Schneider-Ammann sauvés?
Les libéraux-radicaux de Philipp Müller, grâce à leur virage écologique, garderont-ils en 2015 leurs deux sièges au Conseil fédéral? Les réactions sont contrastées
Isabelle Chevalley, Philippe Roch, Susanne Hochuli: les écolos rivalisent.
Les écologistes, en Suisse, sont presque partout. Beaucoup adhèrent aux Verts historiques ou aux Verts libéraux (8,4% et 5,4% des voix en 2011).
Les premiers sont situés à gauche, les seconds au centre. D’autres agissent dans les partis classiques. Les plus nombreux sont probablement socialistes. Viendraient après le PDC et le PBD, les libéraux-radicaux et l’UDC. Ajoutons les écologistes faisant partie d’organisations non partisanes (WWF, ATE, Greenpeace, Pro Natura, Fondation Franz Weber, etc). Parfois, ils sont rivaux
3 mars: Rime contre Leuthard. L’aménagement du territoire divise et déchire.
Symbole! Jean-François Rime – président de l’Union suisse des arts et métiers (USAM) et candidat malheureux de l’UDC au Conseil fédéral – pilote l’offensive du 3 mars contre la révision de la loi sur l’aménagement du territoire
Franz Weber: la montagne de Darbellay et Cina sait trouver des alliés.
De quel poids pèse la montagne en Suisse? L’application de l’initiative de Franz Weber contre l’excès de résidences secondaires en fournit un nouvel indice. Les Valaisans Christophe Darbellay et Jean-Michel Cina – et leurs amis avec eux – se redressent.
Le 11 mars, ils subissent une défaite. L’initiative Weber est acceptée. En septembre, ils prennent une revanche. Le Conseil fédéral adopte une ordonnance bienveillante à leur égard (application fixée au 1er janvier, non au 1er septembre, exceptions assez larges). Le vote d’une loi par le Parlement annonce l’épreuve suivante.
A première vue, la montagne part perdante. Au Conseil fédéral, seule la Grisonne Eveline Widmer-Schlumpf (du PBD) est « alpine ». Ses collègues viennent de la plaine. C’est-à-dire : le Zurichois Ueli Maurer (UDC), le Neuchâtelois Didier Burkhalter et le Bernois Johann Schneider-Ammann (libéraux-radicaux), l’Argovienne Doris Leuthard (PDC), la Bernoise Simonetta Sommaruga et le Fribourgeois Alain Berset (socialistes). La montagne a donc besoin d’appuis pour gagner. C’est vrai au Conseil national plus encore qu’au Conseil des Etats. La population alpine, enfin, est plus clairsemée.
Mais attention ! La montagne sait trouver des alliés. Dans les transports, les Alpes occupent depuis toujours une place décisive. Voyez la relance du rail (Furka en 1982, Vereina en 1999, Loetschberg de base en 2007, Gothard de base pour 2016, etc). Le succès de l’initiative des Alpes offre un autre signe (en 1994). Aucune région, dans l’histoire, ne dégage une image plus symbolique. Le combat des résidences secondaires en confirme l’énergie.
Rio et développement durable: Doris Leuthard pilote les Suisses. Symbole.
Symbole! Doris Leuthard – cheffe du Département de l’Environnement, des Transports, de l’Energie et de la Communication – pilote la délégation suisse à la conférence des Nations Unies sur le développement durable à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin
Résidences secondaires: Franz Weber, 84 ans, gagne. La montagne crie.
L’écologiste Franz Weber, à 84 ans, fait triompher son initiative contre la prolifération de résidences secondaires
Franz Weber, à 80 ans, remonte au front. Il a signé de fameux succès
12.02.2008
Franz Weber est un « cas » dans l’envol de la cause écologique en Suisse. Depuis 30 ans et plus, ce Bâlois de Montreux né en 1927 y pèse lourd. On le vérifiera peut-être ce 24 février. Le peuple, ce jour-là, tranche de son initiative populaire « contre le bruit des avions de combat à réaction dans les zones touristiques ». Dans les années 1980, Franz Weber contribue à l’abandon d’une route nationale qui aurait dû relier Berne au Valais par le Rawyl. Ces derniers temps encore, il lance des initiatives contre des résidences secondaires et autres implantations critiquables. Son activité est intense aussi dans les cantons. L’un de ses succès les plus fameux sera « Sauvez Lavaux ! » en pays de Vaud