117 Conseillers fédéraux. La gloire et l’humilité. Cassis, Sadis, Vitta et les autres.

Qui sera la 117e tête du Conseil fédéral ? Le Tessinois Ignazio Cassis – le 20 septembre – résistera-t-il à la concurrence de Laura Sadis, Christian Vitta et des autres ? Quelle gloire – face à l’Histoire – peut-il ou peut-elle espérer ? Car peu des 116 premiers Sages laissent dans le public une trace inoubliable. Or, plusieurs sont des figures fortes. Dans l’équipe 2017, Doris Leuthard, Simonetta Sommaruga et Alain Berset méritent un coup d’œil. Les autres aussi. Cette humilité est liée au fonctionnement collégial du Conseil fédéral – une rareté en démocratie. Aucune tête ne doit dominer. Qu’on se le dise !Continue reading

Cassis – favori. Ermotti, de Quattro et Français – lancés. Parlement – indocile.

Ignazio Cassis ! Le favori à la succession de Didier Burkhalter au Conseil fédéral, c’est ce Tessinois. Il pilote le groupe libéral-radical du Parlement. Mais d’autres noms surgissent. Tessin : la « Weltwoche » de l’UDC Roger Köppel – proche de Christoph Blocher – lance le patron d’UBS Sergio Ermotti, Laura Sadis et Christian Vitta ont leurs partisans. Vaud : Jacqueline de Quattro et Olivier Français sont intéressés, Isabelle Moret réfléchit. Fribourg : Jacques Bourgeois, directeur de l’Union suisse des paysans, est évoqué. Genève : Pierre Maudet parle peu. La présidente Petra Gössi exclut une candidature unique. Election le 20 septembre. Surprises ?Continue reading

Cassis – en tête. Femmes – montées et chutes. Romands – l’embuscade.

Succession Didier Burkhalter au Conseil fédéral ! Qui peut détrôner le Tessinois libéral-radical Ignazio Cassis ? Son parti le propose comme candidat unique. Laura Sadis et Christian Vitta sont écartés. Dès l’ouverture de la succession, Cassis – chef du groupe parlementaire fédéral, médecin, proche des caisses-maladie – est perçu comme favori. Il sera dur à battre. Cassis – 18 ans après le PDC Flavio Cotti – serait le 8e Conseiller fédéral italophone. Mais le Parlement est friand de coups de théâtre. Election le 20 septembre. Gare !Continue reading

« Course d’école » – 60 ans. 7 Sages contre la dispersion. Philipp Etter, Doris Leuthard.

60 ans ! L’excursion annuelle du Conseil fédéral – ou « course d’école » – a 60 ans. En juillet 2017, la présidente PDC Doris Leuthard cible « ses » cantons – Argovie et Obwald. L’idée viendrait du Zougois Philipp Etter – Conseiller fédéral 1934-1959, PDC aussi (« Neue Zürcher Zeitung », 5 juillet). Au début, il s’agit d’un voyage d’inspection de grands ouvrages – barrages, armée, etc. Puis, l’excursion se fait plus festive. Des séances « hors-des-murs » dans les cantons la prolongent. Les amples déplacements du Parlement et du Gouvernement dans les régions linguistiques en font partie (Genève 1993, Lugano 2001, Flims GR 2006). Montée en puissance. Continue reading

Qui? Cassis le Tessinois? Maudet le Genevois? Lassé de l’Europe, Burkhalter?

Ignazio Cassis le Tessinois ! Pierre Maudet le Genevois ! Tels sont deux des favoris libéraux-radicaux PLR à la succession du Neuchâtelois Didier Burkhalter au Conseil fédéral. Ignazio Cassis, chef du groupe parlementaire, paraît placé. Car, depuis le départ du PDC Flavio Cotti en 1999, la Suisse italienne attend. Cassis en serait le 8e élu. D’autres peuvent surgir ou revenir comme – par exemple – Christian Vitta (Tessin), Isabelle Moret (Vaud), Pascal Broulis (Vaud aussi) ou Christian Lüscher (Genève encore). Une candidature PDC n’est pas exclue. Actuellement, l’Exécutif est formé de 4 Alémaniques (PDC Doris Leuthard, socialiste Simonetta Sommaruga, UDC Ueli Maurer, PLR Johann Schneider-Ammann) et 3 Romands (PLR Burkhalter, socialiste Alain Berset, UDC Guy Parmelin). Déséquilibre ?

 

Quels Départements ? Ignazio Cassis, spécialiste de la santé et proches des assureurs maladie, prendrait-il l’Intérieur ? Quant à Alain Berset, très à l’aise sur la scène internationale, passerait-il aux Affaires étrangères ? D’autres scénarios fuseront.

 

Elu en 2009, Didier Burkhalter part le 31 octobre. Il pilote l’Intérieur, puis les Affaires étrangères. En 2014, il est un brillant président de la Confédération et de l’OSCE. Puis, certains perçoivent un début de lassitude. Les blocages entre la Suisse et l’Union européenne l’affectent. Ses propositions d’un accord institutionnel – avec Cour européenne de justice – sont peu soutenues (il n’y aura pas de juges étrangers, dit-il pourtant). Au Conseil fédéral, il serait l’allié objectif du « centre-gauche » Leuthard-Sommaruga-Berset. L’échec du « virage à droite » 2015, ce serait, en partie, lui. Vrai ou faux ?

 

La forme de Berset. Les soucis de Burkhalter et Parmelin. Trois Romands bigarrés.

Alain Berset, 4e Fribourgeois ! Didier Burkhalter, 9e Neuchâtelois! Guy Parmelin, 15e Vaudois! Les trois Conseillers fédéraux romands – une rareté – affichent des images bigarrées. Elu en 2011, le socialiste Alain Berset est le plus en forme. Mais attention ! Réforme des retraites : son succès à l’arraché au Parlement subit, ce 24 septembre, une épreuve populaire redoutable. Promotion des langues nationales : sa pression victorieuse sur les cantons devra compter sur la résistance acharnée des plus coriaces (en Thurgovie, cette résistance remonte au filet). Bref, la bataille pourrait durer.Continue reading

Schneider-Ammann, bonnes nouvelles. Berset, jolis coups. 2017, rudes combats.

Heureux, le président 2016 Johann Schneider-Ammann ? Ce Bernois libéral-radical affiche de bonnes nouvelles pour la Suisse et l’Union européenne. Le Parlement vote une loi d’application à l’initiative UDC de 2014 compatible avec la libre-circulation des personnes (indigènes avantagés). Un accord Suisse-Croatie est ratifié, la recherche sauvée. Simonetta Sommaruga (socialiste Berne) et Didier Burkhalter (libéral-radical Neuchâtel), aussi, peuvent sourire. Mais gare ! Les UDC Lukas Reimann (ASIN) et Christoph Blocher (chef-stratège) annoncent une initiative contre la libre-circulation. Ce combat continue.Continue reading

Schneider-Ammann et Leuthard restent. La Suisse oubliée crie. Hollande part.

 

Johann Schneider-Ammann, Président 2016, reste. Doris Leuthard, très probable Présidente 2017, reste aussi. Schneider-Ammann ? Certains s’étonnent. Né en 1952, élu en 2010, le libéral-radical bernois a paru parfois fatigué. Il n’est pas toujours éloquent. Cela dit, sa ligne, fondée sur l’économie de marché et le dialogue social, a des amis. Doris Leuthard ? 2017 serait sa deuxième présidence. Née en 1963, élue en 2006, l’Argovienne PDC brille. On ne gaspille pas.Continue reading

Qui gagne? Qui perd? Doris Leuthard et le charisme des Conseillers fédéraux.

 

Curieux ? Plusieurs partis « du milieu » comptent parmi les perdants des 7 premières élections cantonales de 2016 (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 26 octobre). On y voit le PDC de Doris Leuthard (-11 sièges), le PBD de son ex-collègue Eveline Widmer-Schlumpf (-6), les Evangélique (-2). PDC et PBD figurent déjà parmi les perdants de 2015. Les libéraux-radicaux de Johann Schneider-Ammann et Didier Burkhalter (+5) – tout comme les Verts libéraux (+ 3) – avanceraient, mais ne compenseraient pas. Etrange bilan ?Continue reading

Fléchit-il, le Conseil fédéral 2016? Sans Widmer-Schlumpf. Avec Parmelin, Maurer.

 

Fléchit-il, le Conseil fédéral 2016 ? A première vue, les changements – face à 2012-2015 – sont limités. Une PBD aux Finances (la Grisonne Eveline Widmer-Schlumpf) y cède la place à un 2e UDC à la Défense (le Vaudois Guy Parmelin). Quant au 1er UDC, il passe de la Défense aux Finances (soit le Zurichois Ueli Maurer). Deux libéraux-radicaux (Johann Schneider-Ammann, Didier Burkhalter), une PDC (Doris Leuthard) et deux socialistes (Simonetta Sommaruga, Alain Berset) les accompagnent. « Virage à droite ».Continue reading