Catégorie : Economie mondiale

Donald Trump et Emmanuel Macron à Davos ! Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial (WEF), signe de jolis coups. Davos, c’est du 23 au 26 janvier. En attirant ces chefs d’Etat si dissemblables, Schwab – à bientôt 80 ans – confirme sa capacité à faire l’événement. L’Américain Donald Trump, président isolationniste (« America First »). Le Français Emmanuel Macron, sauveur peut-être de l’Europe unie. Au moment où la Grande-Bretagne de Theresa May s’éloigne et où l’Allemagne d’Angela Merkel se cherche, Trump et Macron font le spectacle. Non ?Continue reading

2018 ! La Suisse du président Alain Berset – face à un monde plus flou – y gagne-t-elle ? Voyez l’Union européenne de Jean-Claude Juncker. Ce grand partenaire se fissure. Sortie de la Grande-Bretagne de Theresa May. Fièvres populistes à l’Est. Retour de l’extrême-droite fpö en Autriche (le président Berset la visite en primeur). Coalition difficile dans l’Allemagne d’Angela Merkel (plus de 3 mois après les élections du 24 septembre). Et la relation Suisse-Union se regèle. Mais la France d’Emmanuel Macron laisse espérer. Hors d’Europe, les Etats-Unis de Donald Trump ajoutent à l’agitation. Des autres acteurs (ex : Russie de Vladimir Poutine, Chine de Xi Jinping), des signaux variés crépitent. A trier.Continue reading

A qui profitent les révélations d’évasion fiscale des « Paradise Papers » – après les « Panama Papers » – d’une équipe internationale de journalistes d’investigation ? Qui, dans la bataille du secret bancaire, y gagne ? Le destin de l’initiative de l’UDC Thomas Matter « Pour la protection de la sphère privée » en est-il bousculé ? Cette initiative, sans contester l’échange international de données fiscales, veut maintenir le secret bancaire en Suisse même. Le Parlement ne s’y rallie pas. Mais, en 1984, une initiative socialiste pour moins de secret bancaire est nettement rejetée. Bref, le score de l’initiative Matter, si elle n’est pas retirée, est attendu avec curiosité.Continue reading

Dur, le métier de Conseillère fédérale et de Conseiller fédéral ! Car les 7 Sages doivent se battre pour accéder aux lieux de pouvoir de la planète. Voyez le G20. Ainsi, le ministre UDC des Finances Ueli Maurer se rend les 7 et 8 juillet au Sommet de Hambourg. Or, la Suisse n’est pas membre du G20. Mais, grâce à la bienveillance de l’Allemagne d’Angela Merkel, Maurer participera à une séance des ministres des Finances en marge du Sommet. Ce pourrait être mieux qu’en 2013 en Russie (avec Eveline Widmer-Schlumpf) ou en 2016 en Chine (avec Maurer). A Hambourg, on monte d’un cran. Continue reading

 

Rebutante, l’Union européenne de Jean-Claude Juncker et Donald Tusk ? Plus que jamais, la Suisse fait-elle bien de ne pas y adhérer ? Pas si vite. Voyez l’accord de libre-échange Europe–Canada (CETA). Un moment, on craint le pire. Car le Parlement de la Wallonie belge met son veto. Par ailleurs, chacun des 28 Etats de l’Union peut s’y opposer. Mais le blocage pourrait se dénouer. Ce 30 octobre, le Premier Ministre canadien Justin Trudeau et les Européens signent. Pour l’accord Suisse-Canada de 2009 (avec l’AELE), c’est peut-être un stimulant. Certains en espèrent autant du possible futur traité Europe – Etats-Unis (TAFTA, TTIP). Ouf ?Continue reading

Y a-t-il en Suisse un « isolationnisme de gauche » ? Et d’un : plusieurs groupes mènent une campagne ardente contre deux projets d’accords internationaux « à problèmes ». Ce sont le Traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis TTIP (auquel la Suisse serait associée) et l’Accord sur le commerce des services TISA (où la Suisse négocie depuis 2012). Le socialiste genevois Carlo Sommaruga, le Syndicat des Services Publics (SSP) et une vingtaine d’organisations figurent parmi les opposants. Ils reprochent à ces projets des atteintes aux services publics, des mécanismes d’arbitrage opaques, un contrôle démocratique insuffisant. D’autres craignent pour l’agriculture. Protectionniste, la campagne ?Continue reading

 

Les Républicains de Donald Trump plutôt que les Démocrates d’Hillary Clinton ? Les entrepreneurs suisses aux Etats-Unis – ou leur personnel – versent-ils vraiment plus de dons aux premiers qu’aux seconds ? Si oui, vont-ils continuer ? Les propos ahurissants tenus en public par le candidat new-yorkais à la présidence leur ouvrent-ils les oreilles ? L’une des dernières sorties de Donald Trump serait ni plus ou moins un appel à la violence pour empêcher l’élection d’Hillary Clinton. A écouter Trump, ses propos auraient été déformés. Election le 8 novembre. Le doute s’installe.Continue reading

 

Alerte au commerce mondial ! L’accès de la Suisse – pays doué pour le libre-échange – est menacé. Ses relations avec l’Union européenne de Jean-Claude Juncker, pour cause d’initiative UDC « contre l’immigration de masse », sont en léthargie. Ouverture de marchés, libéralisation des services : des percées sont freinées. L’accord de libre-échange avec la Chine de Xi Jinping, 2^e puissance économie planétaire, est moins prometteur qu’espéré. Pire ! L’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la Suisse fait partie, peine à conclure de nouveaux accords de libéralisation universels. D’autres déceptions clignotent.Continue reading

 

Choquante, la visite d’Etat – entre les 6 et 9 avril – du président suisse Johann Schneider-Ammann dans la Chine de Xi Jinping ? Non, parce que le chef de l’Economie est un actif promoteur du resserrement des liens. Il est au premier rang sur l’Accord de libre-échange ou l’adhésion à la Banque asiatique d’investissement. Il n’est pas loin quand on parle implantation de banques chinoises en Suisse. Il ne combat pas le rachat en série de sociétés suisses par des groupes chinois. Il en profite aussi par l’invitation faite par la Chine à la Suisse de participer au G20. Bonne inspiration ?Continue reading

 

Attention, danger ? Le groupe ChemChina – proche du pouvoir chinois de Xi Jinping – rachète la société agrochimique suisse Syngenta pour 43,3 milliards de francs. Ce groupe centré à Bâle occupe 28.000 personnes – près de 3.300 en Suisse. Ses sites se situent en Valais (Monthey, Vouvry), Argovie (Stein, Kaisten), Thurgovie (Münchwilen), à Zurich (Dielsdorf). Ce rachat par une puissance autoritaire est une rareté. En général, la Suisse officielle, partisane d’une économie de marché, ne s’oppose pas aux reprises. Le libéral-radical Johann Schneider-Ammann, président et ministre suisse de l’Economie, salue. D’autres craignent pour l’emploi. Et puis, ce cas Chine-Syngenta est spécial.Continue reading