Johann Schneider-Ammann, Conseiller fédéral libéral-radical et ministre de l’Economie, ne croit pas à une adhésion de la Suisse à l’Espace économique européen (EEE)
Catégorie : Politique internationale
Obama réélu, Xi Jinping pressenti: aubaine pour Widmer-Schlumpf et Burkhalter?
Aux Etats-Unis, Barack Obama et Joe Biden (président et vice-président) sont réélus pour quatre ans. En Chine, Xi Jinping et Li Keqiang (président et premier ministre pressentis) pourraient gouverner pour dix ans
Les Suisses de Widmer-Schlumpf, dit-on, préfèrent Obama à Romney. Etonnant?
Barack Obama le Démocrate ou Mitt Romney le Républicain? Les Etats-Unis, le 6 novembre, élisent leur Président pour quatre ans. Pour les Suisses d’Eveline Widmer-Schlumpf, ce serait Obama plutôt que Romney (84% contre 2%, «Coopération» du 2 octobre, sondage Link opéré avant les grands débats télévisés). Le choix paraît clair
Peine de mort: Burkhalter et cinq ministres luttent. La Suisse casse l’isolement.
Didier Burkhalter – ministre suisse des Affaires étrangères et Conseiller fédéral libéral-radical – lance avec ses cinq collègues des pays voisins un appel pour l’abolition mondiale de la peine de mort. Laurent Fabius (France), Giulio Terzi (Italie), Guido Westerwelle (Allemagne), Michael Spindelegger (Autriche) et Aurelia Frick (Liechstentein) sont de la partie.
La Suisse abolit la peine de mort en 1942 (en droit ordinaire) et en 1992 (en droit militaire). En tout, 141 pays la suppriment. Mais 57 l’appliquent. On y voit les Etats-Unis, l’Inde et le Japon – ou la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, l’Irak, l’Arabie saoudite, le Yémen, la Somalie, etc. Cette année, une nouvelle résolution pour l’abolition sera présentée à l’Assemblée de l’ONU. Pour Didier Burkhalter et ses cosignataires, le risque de tuer un innocent est une raison de foncer. La certitude que la peine de mort n’empêche pas les délits en est une autre (« Le Temps » et « La Liberté » du 10 octobre).
Pour la politique internationale de la Suisse, cet appel contre la peine de mort tombe bien. Car des blocages menacent. A l’Union européenne, certains prônent un gel des relations avec notre pays. A les écouter, la conclusion de nouveaux accords bilatéraux dépendrait de la reprise de règles européennes par la Suisse (et sans contrôle autonome helvétique). Evasion fiscale et secret bancaire : des pressions en provenance des Etats-Unis, d’Allemagne, de France et d’autres acteurs poussent à l’échange automatique d’informations fiscales. La Suisse, souvent, se bat seule. Cet appel, avec d’autres gestes, desserre l’étreinte.
Sommet francophone: Maurer pour la Suisse? Normal! Le souci, c’est Kabila
Il pourrait être piquant, le Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie. Il se tient les 13 et 14 octobre à Kinshasa en République démocratique du Congo. Comme cela arrive parfois, la Suisse est représentée par une personnalité non francophone
Obama! Steinbrück! Hollande! Plus dur, pour Widmer-Schlumpf et Maurer?
Barack Obama, démocrate, réélu Président des Etats-Unis le 6 novembre? Peer Steinbrück, social-démocrate, élu Chancelier d’Allemagne en 2013? François Hollande, socialiste, Président de la France pour 5 ans
Ban Ki-moon et Widmer-Schlumpf fêtent 10 ans de Suisse-ONU. Qui veut en sortir?
Suisse-ONU, dix ans! Ban Ki-moon – huitième Secrétaire général de l’ONU – exécute les 10 et 11 septembre à Genève et à Berne une visite officielle qui fait date
Syrie: Didier Burkhalter, en finançant l’opposition, réinvente la neutralité.
Syrie: Didier Burkhalter, ministre suisse des Affaires étrangères, prend-il un risque? La Suisse, sous son impulsion, finance pour 50’000 francs (environ) une réunion à Berlin de plusieurs groupes d’opposition au régime du président Bachar al-Assad
Conférence sur la Syrie: Burkhalter offre la Suisse. Il y a là un capital à exploiter.
Guerre en Syrie! Didier Burkhalter, nouveau chef du Département fédéral des Affaires étrangères, propose l’organisation en Suisse d’une conférence internationale
Aung San Suu Kyi! Widmer-Schlumpf, Sommaruga et Burkhalter face au symbole.
Aung San Suu Kyi – Prix Nobel de la Paix 1991 et haute figure de la démocratie au Myanmar (ex-Birmanie) – est en Suisse du 13 au 15 juin. A Genève, elle assiste à la Conférence internationale du travail. A Berne, elle est l’hôte d’honneur d’un dîner offert par la présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf. La Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga sera là