Ukraine. Au Bürgenstock. Biden sans les Russes. UBS – Credit Suisse. Le contrôle.

Paix en Ukraine. Le Conseil fédéral – sous Viola Amherd et Ignazio Cassis – est décidé. Il fixe aux 15 et 16 juin la Conférence pour la paix en Ukraine. Ce sera au Bürgenstock en Suisse centrale. Nidwald, Lucerne et Zurich mobilisés. Cette conférence est proposée par le Président ukrainien Volodymyr Zelensky en personne. La venue de l’Américain Joe Biden est jugée quasi-sûre par certains. Les contacts pris avec d’autres pays importants seraient encourageants. La Chine précisera elle-même ses intentions. Pour le moment, les Russes Sergueï Lavrov et Vladimir Poutine refusent. Au moins, au début. Mais un processus de paix ne saurait se faire sans eux. Par ailleurs, le Conseil fédéral envisage une contribution suisse de 5 milliards de francs pour l’Ukraine – jusqu’en 2036. Pari.

UBS – Credit Suisse sous contrôle. Karin Keller-Sutter remonte au front. Car la taille de la nouvelle banque fusionnée exige la consolidation des mesures destinées aux sociétés « trop grandes pour faire faillite ». Fonds propres. Liquidités. Octroi de bonis. KKS pense aux dirigeants de banques ayant mal dirigé. En revanche, le salaire attribué à Sergio Ermotti – artisan de la fusion – n’est guère évoqué. Les travaux de la Commission d’enquête parlementaire d’Isabelle Chassot seront pris en compte. Cela dit, KKS reste favorable à la fusion. Plutôt qu’à une mise en faillite de Credit Suisse. Ou à son étatisation. Rappel. Sont considérées comme « trop grandes pour faire faillite », outre la fusion UBS – Credit Suisse, Raiffeisen, PostFinance, Banque cantonale de Zurich. Etat protecteur.