Inouï, le succès du Forum économique mondial de Davos ! Lancé en 1971 par le professeur Klaus Schwab, cette institution privée surclasse de nombreuses manifestations publiques. Presque tout le monde veut y être. Le Français François Hollande, l’Allemande Angela Merkel, l’Italien Matteo Renzi, l’Américain John Kerry et le Chinois Li Keqiang , entre les 21 et 24 janvier, sont annoncés. Sont encore évoqués les présidents ukrainien, égyptien, sud-africain, un vice-président russe, bien d’autres. On devrait y trouver 2500 participants de 140 pays, 1500 chefs d’entreprises. Les délégations américaine et britannique seraient les plus fournies. Enfin, les sept Conseillers fédéraux, dont la présidente Simonetta Sommaruga, pourraient être de la partie. Qui dit mieux
Catégorie : Politique internationale
Monde: Suisse de Burkhalter et Tagliavini contre Suisse de Blocher.
Curieux ! La Suisse est très à l’aise sur la scène internationale. Sa présidence 2014 de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est saluée. Le président et chef des Affaires étrangères Didier Burkhalter y montre du savoir-faire. De talentueux collaborateurs – dont la diplomate Heidi Tagliavini fait partie – brillent. Selon certains, cela pourrait accélérer l’accession de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU (« NZZ am Sonntag », « Schweiz am Sonntag », 7 décembre). Prometteur
Présidence 2014: Burkhalter brille. Affaires étrangères: les Latins confirment.
Sûr! La présidence Didier Burkhalter de la Confédération, en 2014, est réussie. En Suisse comme dans le monde, le chef des Affaires étrangères laisse une trace. Pourtant, cela résiste
Hollande: visites. Cameron: immigration et convergence. Burkhalter en forme.
Didier Burkhalter ! Ce libéral-radical neuchâtelois – président de la Confédération et chef des Affaires étrangères – est en forme. Sa rencontre à Paris avec le président socialiste François Hollande réchauffe des relations franco-suisses quasi-glaciales. L’espoir de régler de durs litiges – statut fiscal de l’aéroport binational de Bâle-Mulhouse, fraude fiscale, imposition des successions, application du vote suisse « contre l’immigration de masse » du 9 février, etc. – renaît. Mieux ! L’annonce d’une visite d’Etat au printemps 2015 est de bon augure. La présidente de la Confédération, la Bernoise Simonetta Sommaruga, d’ailleurs excellente polyglotte, sera elle aussi socialiste. Qui dit mieux
Sanctions contre la Russie: patrons pour, Schneider-Ammann contre.
Conflit Ukraine-Russie: la Suisse se coupe en deux. Le Conseil fédéral s’opposerait à la reprise de sanctions de l’Union européenne et des Etats-Unis contre la Russie. Johann Schneider-Ammann, ministre libéral-radical de l’Economie, l’affirme. On pourrait en redouter des effets nuisibles comme la hausse du prix de l’énergie. En revanche, tout sera fait pour empêcher le contournement de ces sanctions («Schweiz am Sonntag» du 3 août). Mais, en face, l’organisation patronale «economiesuisse» donne son feu vert aux sanctions («SonntagsZeitung» du 3 août). Piquant: l’ex-patron Schneider-Ammann en fut naguère le vice-président
L’Américaine Suzi LeVine vient. Le Français Michel Duclos part. Durs cousins?
Suzi LeVine, ambassadrice de Barack Obama, vient. Michel Duclos, ambassadeur de François Hollande, part. Etats-Unis et France sont des cousins. Mais leurs relations avec notre pays sont dures («Le Temps» des 3 et 14 juillet, «Tribune de Genève» et «24 Heures» des 19-20 juillet). L’évasion fiscale et le secret bancaire sont au coeur. La Suisse est sous pression. Certes, son acceptation d’un échange automatique de données fiscales pousse à coopérer. La justice des Etats-Unis, elle, ouvre une brèche dans nos banques. Mais il y a des heurts. Le Parlement suisse rejette certains accords. Les combats ne cessent pas vraiment
Burkhalter superstar, Latins omniprésents, Alémaniques si rares: pourquoi?
Vive Didier Burkhalter! Presque tout le monde est aux pieds du Président et Chef des Affaires étrangères. Son pilotage de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe en plein choc Ukraine-Russie vaut au Neuchâtelois des éloges
Russie: Burkhalter. Secret bancaire: Schneider-Ammann. Poids et contrepoids.
Choc Ukraine-Russie: le fil, entre Suisse et Russie, ne casse pas. Didier Burkhalter – à la fois président de la Confédération et de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) – tient avec Vladimir Poutine une réunion prometteuse.
Ainsi, le président russe s’engage à demander aux acteurs pro-russes dans l’Est de l’Ukraine de renoncer à un prochain référendum. Il s’engage aussi à éloigner ses forces militaires. Des doutes naissent sur la concrétisation de ces engagements. Mais ni le lancement d’un accord de libre-échange ni la célébration du 200e anniversaire des relations officielles ne sont abandonnés. Cette cordialité ressemble à celle régnant avec la Chine. Elles peuvent servir de contrepoids
Burkhalter: vote Suisse-Europe. Widmer-Schlumpf: Credit Suisse et l’Amérique.
L’Europe! Les Etats-Unis! Ce sont toujours là, pour la Suisse, les centres de gravité qui pèsent le plus. En voici la preuve
Rime, Nidegger et l’Iran, Maurer et la Corée du Nord: le ton monte.
Iran et Corée du Nord: le ton monte en Suisse. Voyez l’Iran. Six élus (ou ex-élus) de l’UDC font un voyage privé qui fait du bruit. Jean-François Rime (FR), Yves Nidegger (GE) et Dominique Baettig (JU) y font équipe avec Ulrich Schlüer (père de l’initiative anti-minarets, ZH), Lukas Reimann (SG), Luzi Stamm (AG). Leurs propos hostiles à la participation suisse aux sanctions contre l’Iran et son programme nucléaire étonnent. L’allure «quasi-officielle» de la visite irrite. Prenez la Corée du Nord. La Berne fédérale, apprend-on, finance la formation d’officiers nord-coréens à Genève. Plus de 150.000 francs seraient alloués depuis 2011. L’UDC Ueli Maurer, chef de la Défense, est aux commandes. Des critiques crépitent