Compromis fisc/AVS en danger? Jonction droite/gauche? Aeschi, Wermuth et Cie.

Menacée, l’audacieuse association des projets « imposition des entreprises » et « financement de l’AVS » ? A gauche, une minorité gronde (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 23 août). On y trouve la Jeunesse socialiste de Tamara Funiciello, des élus comme Mattea Meyer (ZH), Fabian Molina (ZH), Cédric Wermuth (AG), la « gauche de la gauche » romande. A droite, l’UDC n’est pas associée au compromis. Le Zougois Thomas Aeschi, chef du groupe parlementaire, s’oppose. Jonction redoutable ?Continue reading

Pfister et les armes. La Chancelière et les 38 semaines. La poussée verte.

Exportations d’armes libérées ? Gerhard Pfister, président du PDC « de droite », freine (« Blick », 20 août). Il prend donc le contre-pied du « virage à droite » de la politique suisse. Surprise ? Les PLR Johann Schneider-Ammann et Ignazio Cassis poussent à l’assouplissement des ventes d’armes. Ils peuvent compter sur le duo UDC formé d’Ueli Maurer et Guy Parmelin. Ces quatre seraient en force face à Alain Berset, Simonetta Sommaruga et Doris Leuthard (deux socialistes, une PDC). Au Conseil national aussi. Au Conseil des Etats, plus « centriste », il faudra vérifier. Match serré ?Continue reading

Le fisc et l’AVS. La réforme permanente. Stich, Dreifuss, Sommaruga, Leuthard.

Bloquée, la Suisse 2018 ? Pas sûr. L’audacieux projet associant fiscalité des entreprises et financement de l’AVS perce. Né au Conseil des Etats (« centriste »), il plaît à une commission du Conseil national (« droitier »). Ce serait un exploit. Car les grandes réformes de l’impôt et des retraites sont riches en échecs. Deux refus claquent en 2017. Pour les succès d’envergure, il faut remonter à 1993 (TVA, sous Otto Stich). Ou à 1995 (10e révision de l’AVS, sous Ruth Dreifuss). Pour gagner, il faut s’accrocher.Continue reading

Corrigé, le « virage à droite »? Sommaruga et les autres. Mais les ventes d’armes?

En forme, le Parlement ? Audacieux, le Conseil des Etats associe fiscalité des entreprises et financement de l’AVS. Il esquisse une surveillance de l’égalité des salaires femmes-hommes. Le Conseil national, lui, combat l’initiative UDC contre les « juges étrangers ». Il affine la loi sur les armes (lien avec l’Europe). Il prolonge l’aide aux crèches. Il accepte un contreprojet à l’initiative des multinationales responsables. Il vote des quotas de femmes dans des entreprises. Simonetta Sommaruga brille.Continue reading

Parmelin au front. Les avions, les pacifistes et la ruse. Sion, les JO et le « milliard ».

Guy Parmelin, 1er choc. L’achat de nouveaux avions de combat et d’un nouveau système de défense sol-air – à 8 milliards de francs – avance. On consulte. Le Conseil fédéral et le chef UDC de la Défense les soumettront au référendum facultatif comme « arrêté de planification ». Le choix des modèles se fera après, sans référendum. Ruse ? Mais, contre ces modèles, des pacifistes peuvent lancer une initiative. Comme contre les F/A-18 américains (1993, non 57,2%, initiative rejetée). F/A-18 acceptés. Puis, ces pacifistes lanceront le référendum facultatif contre les avions suédois Gripen (2014, non 53,4%). Gripen refusés. Bref, pour Guy Parmelin, ce sera dur.Continue reading

Ceux qui restent. Maurer, Sommaruga, Berset, Parmelin, Cassis. Le 10 juin. Les défis.

Qui dominera le Conseil fédéral 2019-2023 ? Sûr : ce Collège sera largement renouvelé. Des équipes 2007-2015, parfois qualifiées de « Centre-Gauche », seuls se relanceraient Ueli Maurer (UDC élu en 2008), Simonetta Sommaruga et Alain Berset (socialistes élus en 2010 et 2011). Déjà, en 2015, Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) laisse la place à Guy Parmelin (UDC). Puis, en 2017, Didier Burkhalter laisse la sienne à Ignazio Cassis (siège libéral-radical). Ces nouveaux venus poussent le Collège « à Droite ». Quant aux successeurs de Doris Leuthard (PDC élue en 2006) et Johann Schneider-Ammann (PLR élu en 2010), les spéculations crépitent. Suspense.Continue reading

L’Europe, les paysans et le reste. Cassis, Parmelin, Schneider-Ammann. Troubles.

Troublant, le Conseil fédéral 2018 ? Deux successions, depuis les élections fédérales 2015, le poussent « à droite ». En 2015, entre Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) et Guy Parmelin (UDC). En 2017, entre Didier Burkhalter (PLR « centriste ») et Ignazio Cassis (PLR plus « droitier »). Parmelin et Cassis – avec les « anciens » Alain Berset (PSS, président 2018), Ueli Maurer (UDC), Doris Leuthard (PDC), Simonetta Sommaruga (PSS) et Johann Schneider-Ammann (PLR) – placent leurs accents. Ou c’est le Parlement (Conseil national plus « droitier » que le Conseil des Etats). Ou le peuple. Ou tous.Continue reading

Chocs. Berset, Parmelin, Leuthard. Corée 2018 et Sion 2026. No Billag et CarPostal.

Alain Berset et Guy Parmelin ! Face aux Jeux Olympiques d’Hiver, les Conseillers fédéraux fribourgeois et vaudois subissent des chocs contraires. Le projet Sion 2026 peine à trouver des appuis (Tamedia, 11 février). Cela vaut pour Sion 2026 même (non 59%, oui 36%) comme pour le milliard de francs du Conseil fédéral (non 65%, oui 30%) ou des Jeux en Suisse en général (non 60%, oui 37%). Le Valais tranche le 10 juin (précédents : 1928 et 1948 à St-Moritz). Parmelin, chef UDC de la Défense et du Sport, porte le projet. Suspense ?Continue reading

Cassis et les « Bilatérales III » – jouable ? Leuthard, 4 mars et départ – risqué?

Ignazio Cassis ! Le nouveau Conseiller fédéral tessinois, pour renouer avec l’Union européenne, fignolerait un plan « Bilatérales III ». Il pourrait contenir un accord sur l’électricité, l’ouverture du marché aux services financiers (banques, assurances), un tribunal arbitral pour régler les différends (dans un accord-cadre). Pour éviter un refus populaire, on renoncerait aux « juges étrangers » de la Cour européenne de Justice (« SonntagsZeitung », 14 janvier). Le plan du Sage libéral-radical serait avancé. Jouable ?Continue reading

Gauche, Milieu, Droite – tenaces, les 3 blocs? Samuel Schmid – et Poutine.

Gauche ! Milieu ! Droite ! La division du Parlement fédéral en trois blocs bien séparés – avec de rares entorses – tient bon (Hermann, Krähenbühl, « Le Temps » et « Neue Zürcher Zeitung », 7-8 décembre). En gros, les socialistes de Christian Levrat et les Verts de Regula Rytz forment le bloc « de gauche », l’UDC d’Albert Rösti celui « de droite ». Bloc « du milieu » ? Les Verts libéraux de Jürg Grossen, le PDC de Gerhard Pfister, le PBD de Martin Landolt et les libéraux-radicaux PLR de Petra Gössi – entre centre-gauche et centre-droit – se le disputent. Oui, mais sans vraiment s’unir. Continue reading