10 juin – Sommaruga et Maurer en tête? PDC et cantons – sans les femmes?

Simonetta Sommaruga et Ueli Maurer – gagnants ? Voyez le double vote fédéral du 10 juin. L’initiative « Monnaie pleine » – qui veut renforcer la Banque nationale – serait battue (oui 35%, non 49%, GFS-SSR, 4 mai). Mais la loi sur les jeux d’argent serait sauvée (oui 52%, non 39%). Ses ennemis, dont des partis de jeunes, craignent de la censure sur Internet. Tournant ? Gare aux surprises !Continue reading

Ceux qui restent. Maurer, Sommaruga, Berset, Parmelin, Cassis. Le 10 juin. Les défis.

Qui dominera le Conseil fédéral 2019-2023 ? Sûr : ce Collège sera largement renouvelé. Des équipes 2007-2015, parfois qualifiées de « Centre-Gauche », seuls se relanceraient Ueli Maurer (UDC élu en 2008), Simonetta Sommaruga et Alain Berset (socialistes élus en 2010 et 2011). Déjà, en 2015, Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) laisse la place à Guy Parmelin (UDC). Puis, en 2017, Didier Burkhalter laisse la sienne à Ignazio Cassis (siège libéral-radical). Ces nouveaux venus poussent le Collège « à Droite ». Quant aux successeurs de Doris Leuthard (PDC élue en 2006) et Johann Schneider-Ammann (PLR élu en 2010), les spéculations crépitent. Suspense.Continue reading

Après Leuthard, Schneider-Ammann. Pouvoir vert. Rytz, Glättli et les autres.

Gare aux successions Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann ! Un nouveau « Virage à Droite » du Conseil fédéral est possible, mais pas sûr. Elections en deux temps. Octobre 2019 : le peuple choisit le Législatif. Décembre : le Législatif forme l’Exécutif. Aujourd’hui, une PDC (Leuthard ) et 2 libéraux-radicaux (Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) gouvernent avec 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin) et 2 socialistes (Alain Berset, Simonetta Sommaruga). Derniers arrivés, Parmelin et Cassis « droitisent » l’équipe. Jusqu’à quand ?Continue reading

Schneider-Ammann, Leuthard, images contraires. Femmes, le péril masculin.

Johann Schneider-Ammann comme Doris Leuthard ? Le Bernois libéral-radical – comme l’Argovienne démocrate-chrétienne – quitte le Conseil fédéral d’ici à 2019. Tout les sépare. Né en 1952, élu en 2010, Schneider-Ammann divise. Orateur inégal. Fâché avec l’Union suisse des paysans pour ses projets de libre-échange. Inquiété pour évasion fiscale dans son ex-entreprise Ammann, pour corruption au Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO). Mais son bilan est bon. Chômage faible. Industrie en forme. PLR à la hausse (16,4% en 2015). Qui s’y retrouve ?Continue reading

Europe: espoir Steinmeier. Viol: Sommaruga contre Ramadan. P26: Cornu expurgé.

Frank-Walter Steinmeier – en Suisse! Le 12e Président d’Allemagne fédérale depuis 1949, en visite d’Etat de 2 jours entre Berne et Fribourg, a un pouvoir symbolique. Mais, au moment où les relations Suisse – Union européenne somnolent, tout doit être tenté pour les relancer. Alain Berset, Président suisse 2018, fait donc bien d’essayer encore. Et puis, le socialiste Berset et le social-démocrate Steinmeier sont parents en politique. Mieux ! Comme sa Chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel, Steinmeier connaît la Suisse. On imagine mal porteur de message plus bienveillant.Continue reading

Dastis, Cassis, Falciani et les Catalans. Le Jura, le « Sonderbund » et les sécessions.

Alfonso Dastis – ministre d’Espagne ! Ignazio Cassis accueille le chef espagnol des Affaires étrangères. Visite délicate. Car Genève – et la Suisse – est lieu de passage ou d’exil de figures indépendantistes de Catalogne (ex : Carles Puigdemont, Anna Gabriel, Marta Rovira). Or, la Suisse aime peu les extraditions « politiques ». Alors ? « Echange » avec l’informaticien Hervé Falciani ? Idée écartée ? Cassis offre ses bons offices. Bastis, lui, célèbre la création du canton du Jura – mais à l’intérieur de la Suisse. Seul l’ensemble de l’Espagne, dit-il, pourrait décider de l’indépendance catalane. Gel ou dégel ?Continue reading

Burkhalter amer. Multinationales visées. UDC et PDC troublés. Signaux contraires.

Didier Burkhalter ! Ce Conseiller fédéral libéral-radical – aile « centriste » – quitte le Conseil fédéral en 2017 pour divergences au Collège. Ventes d’armes risquées (ex : Arabie saoudite). Egalité des salaires femmes-hommes freinée. Cette confession confirmerait le « virage à droite » de 2015. Aujourd’hui, 2 socialistes (Alain Berset, Simonetta Sommaruga) gouvernent avec 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin), 2 PLR (Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) et une PDC (Doris Leuthard). Mais, à 18 mois des élections fédérales 2019, d’autres signaux – parfois contraires – crépitent.Continue reading

Votes « Patrie Suisse ». No Billag, Romanche, AVS, Jura et les autres. Unions et divisions.

Les votations fédérales de type « Patrie suisse » sont-elles rassembleuses ? Souvent, oui. Le rejet de l’initiative « No Billag », le 4 mars, en fait partie (71,6% de non). 4 langues et 26 cantons sauvent le financement du service public de radio-télévision SSR, mais aussi de diffuseurs régionaux et locaux. Une enquête Voto révèle un refus de tous les âges (jeunes en tête) et de tous les partis (sauf UDC – oui 54%). Ces votes « Patrie suisse » quasi-unanimes se retrouvent, par exemple, pour le Romanche 4e langue nationale (1938), l’AVS (1947), le canton du Jura (1978) ou le Romanche langue semi-officielle (1996). Moments forts.Continue reading

« Basler Zeitung » vendue. Blocher préfère le gratuit. Tamedia prend les villes.

A quels médias le stratège UDC Christoph Blocher croit-il ? Ainsi, il cède la payante « Basler Zeitung » au groupe Tamedia pour prendre ses parts dans les gratuits « GHI » (GE), « Lausanne Cités » (VD), « Tagblatt der Stadt Zürch », « Furttaler », « Rümlanger » (ZH). En août 2017 déjà, il met la main sur une chaîne de 25 gratuits alémaniques. Bref, Blocher, politicien fortuné qui croit à la force des médias, mise plus sur le « gratuit » que sur le « payant ». Pour l’homme qui fera grandir l’UDC comme jamais (11% en 1987, 29,4% en 2015), ce nouveau cap est troublant.Continue reading