Surprises! Le PDC de Leuthard, Schwaller et Cina. L’UDC de Maurer et Parmelin.

 

Il surprend, le PDC de la Conseillère fédérale Doris Leuthard. Et d’un, il place le Fribourgeois Urs Schwaller à la présidence de La Poste. Et de deux, il impose le Valaisan Jean-Michel Cina à la Société suisse de radio et de télévision (SSR). Certes, le PDC perd une voix au Conseil fédéral (dès 2003) et se tasse (11,6% en 2015). Puis, il se dote d’un président « droitier » (Gerhard Pfister, dès 2016). Mais ce parti garde, « au milieu », une capacité de médiation. Sur le « Service public » (dont La Poste et la SSR font partie), sa ligne est lisible. Bref, le PDC de Doris Leuthard demeure une voix qui compte.Continue reading

Chocs à droite. Pfister, Gössi, Rösti. Köppel. Blocher. Bon pour Levrat, Sommaruga?

 

En panne, les socialistes Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Christian Levrat ? Bloqués, la gauche et le centre-gauche ? Sûr : ils ne dominent plus comme en 2007-2015. Au Conseil fédéral, Sommaruga et Berset doivent composer avec une PDC (Doris Leuthard), deux libéraux-radicaux (Johann Schneider-Ammann, Didier Burkhalter) et, dorénavant, deux UDC (Guy Parmelin, Ueli Maurer). Au Conseil national, plus qu’au Conseil des Etats, ils affrontent plus souvent des majorités hostiles. Rude affaire.Continue reading

Berset – retraite à 67 ans. Parmelin – contre Maurer. « Papiers Panama » – éclats.

 

Au défi, Alain Berset ? Le projet d’une Commission du Conseil national d’augmenter à 67 ans l’âge de la retraite – en cas de crise vers 2030 – menace-t-il la refonte de la prévoyance vieillesse ? Cette commission, en plus, freine sur la TVA. Une courte majorité « de droite » donne le ton. Pour le Fribourgeois socialiste, tout se complique. Car le peuple doit d’abord fixer à 65 ans la retraite pour tous (femmes comprises). Et puis, le Conseil des Etats, plus centriste, a ses idées. Il propose plus d’AVS et moins de prévoyance professionnelle. Pire ! Des soucis guettent ces deux piliers. Vraie question : une hausse de l’âge de la retraite, quand les travailleurs âgés sont souvent rejetés, peut-elle gagner ? Echec en vue ?Continue reading

La rondeur de Rösti ou Parmelin. L’accalmie, vraie ou fausse, de l’UDC. 2015-2019 décolle.

 

Albert Rösti – futur président de l’UDC ? Guy Parmelin et Ueli Maurer – fermement installés au Conseil fédéral ? L’équipe 2015-2019 sera-t-elle moins bousculée que l’équipe 2003-2007 ? Sur le fond, rien ne change. Ni le Bernois Rösti ni le Vaudois Parmelin ne contestent la ligne « zurichoise » définie par Christoph Blocher. Même Ueli Maurer – ex-président de l’UDC, fidèle de Blocher, Zurichois lui aussi – est réélu. Pourtant, un fossé sépare l’UDC blochérienne d’autres acteurs. Les points sensibles touchent les droits humains, l’asile et l’immigration, le lien avec l’Union européenne. Ni Parmelin ni Rösti – Maurer encore moins – ne s’en éloignent. Or, ces points sensibles, selon certains, devraient interdire l’Exécutif aux UDC blochériens. Curieux ?Continue reading

2016 « à droite ». Amortisseurs Parmelin, Burkhalter, les Etats. Emotions en vue.

 

Quelle Suisse 2016 ? Président : Johann Schneider-Ammann. Conseil fédéral et Conseil national : « à droite ». Conseil des Etats : « au centre ». Peuple et cantons : imprévisibles. Bref, 2016 promet des émotions. Ce Gouvernement serait le plus conservateur depuis 2003-2007. Les quatre « de droite » Guy Parmelin, Ueli Maurer, Johann Schneider-Ammann et Didier Burkhalter (2 UDC, 2 libéraux-radicaux) domineraient les trois « de centre-gauche » Doris Leuthard, Simonetta Sommaruga et Alain Berset (1 PDC, 2 socialistes). La PBD Eveline Widmer-Schlumpf qui part. L’UDC Guy Parmelin qui vient. Ces signaux sont éclatants. Mais vérifions.Continue reading

Conseil fédéral. 2015-2019 aussi bagarreur que 2003-2007? Voyez Blocher, Parmelin.

 

Conseil fédéral ! 2015-2019 sera-t-il aussi bagarreur que 2003-2007 ? La composition est la même. En 2003-2007, les UDC Christoph Blocher et Samuel Schmid font équipe avec les radicaux Pascal Couchepin et Hans-Rudolf Merz, le PDC Joseph Deiss (remplacé en 2006 par Doris Leuthard), les socialistes Moritz Leuenberger et Micheline Calmy-Rey. Le 9 décembre 2015, Guy Parmelin et Ueli Maurer (2 UDC) sont élus avec Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann (2 libéraux-radicaux), Doris Leuthard (1 PDC), Simonetta Sommaruga et Alain Berset (2 socialistes). L’entrée en fonction est pour janvier. A chaque fois, la distribution est quasi-proportionnelle. Même scénario ?Continue reading

Centre-Gauche. Tschudi, Widmer-Schlumpf, Parmelin. Verts Thorens, Rebeaud. PDC Pfister?

 

Gare au « Centre-Gauche » ! Il lui arrive de gagner. Voyez l’élection de Conseillers fédéraux. Le 9 décembre au Parlement, Guy Parmelin (Vaud) l’emporte sur Thomas Aeschi (Zoug) et Norman Gobbi (Tessin). Au « Centre-Gauche », Parmelin est le plus acceptable. Le PDC de Christophe Darbellay et les socialistes de Christian Levrat y poussent. Le PBD de Martin Landolt, les Verts libéraux de Martin Bäumle (tentés par Gobbi) et les Verts historiques d’Adèle Thorens (très anti-UDC) peut-être aussi. Cela ne va pas de soi. Au Parlement, le « Centre-Gauche » reste fort, mais faiblit. Pour la succession de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf, il tâtonne. Enfin, il frappe.Continue reading

Secret bancaire, armée, Europe. Widmer-Schlumpf, Maurer, Juncker. Luttes.

 

« A droite », le Conseil national, peut-être le Conseil fédéral ! « Au centre », le Conseil des Etats ! Le nouvel équilibre des forces – né des élections 2015 – fait des étincelles. Ainsi, le Conseil des Etats accepte l’échange international de données fiscales, freine sur l’amnistie fiscale, mais maintient le secret bancaire face à certains pays tiers. Ce sont des dossiers de la ministre PBD sortante des Finances Eveline Widmer-Schlumpf. Armée : le Conseil national admet une défense de 100.000 personnes et un budget annuel de 5 milliards de francs (UDC et gauche rejetaient un précédent projet). On verra si cette nouvelle donne tient. L’UDC Ueli Maurer, à la Défense, pilote.Continue reading

A droite? Parmelin, Aeschi, Gobbi. Schneider-Ammann, Markwalder, Comte.

 

« A droite », toute ? La Législature 2015-2019, en Berne fédérale, fuse. Les « droites » y grandissent. Soit : l’UDC de Toni Brunner, les libéraux-radicaux de Philipp Müller et leurs alliés. Le « centre-gauche », lui, se tasse. C’est-à-dire : le PDC de Christophe Darbellay, le PBD de Martin Landolt, les Verts libéraux de Martin Bäumle, les Verts historiques d’Adèle Thorens, les socialistes de Christian Levrat et leurs proches. Des dossiers chauds – asile, Europe, prévoyance vieillesse, énergie, secret bancaire, armée, etc – frémissent. Gare !Continue reading

Têtes. Libéraux-radicaux Müller, Noser. Latins Nordmann, Cassis, Parmelin.

 

Philipp Müller en Argovie. Ruedi Noser à Zurich. Les libéraux-radicaux triomphent lors des ultimes élections au Conseil des Etats. Le succès du président du parti frappe. Certes, Müller est un artisan du réveil des fondateurs de la Suisse moderne. Mais, impliqué dans un accident de la route, il arrive 3e au premier tour. Puis, il comble son retard. Du coup, Müller et Noser rejoignent les socialistes Pascale Bruderer et Daniel Jositsch – déjà élus. L’UDC, elle, échoue encore.Continue reading